Une visite controversée du Premier Ministre haïtien dans un camp des déplacés

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Le Premier Ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, a effectué une visite ce samedi 29 mars à l’École Nationale République de l’Équateur, un établissement transformé en refuge pour les familles déplacées par la violence armée . Si cette visite était censée être un acte de solidarité, elle soulève des doutes quant à la sincérité du geste et à l’efficacité des réponses gouvernementales face à la crise humanitaire en cours.

Les images du Premier Ministre en train de serrer des mains tremblantes et de consoler des enfants traumatisés par des années de violence font écho à une souffrance profonde, mais elles soulignent également la lenteur des actions concrètes. La visite, minutieusement orchestrée, donne l’impression que le gouvernement est plus soucieux de son image que de la mise en place de véritables réformes.
Le gouvernement a réaffirmé sa promesse de ne laisser personne dans l’oubli. Cependant, les déplacés internes, qui aspirent à retourner chez eux, continuent de vivre dans des conditions précaires, sans perspectives de réintégration. Les paroles du Premier Ministre, bien qu’espérées par certains, semblent vides de sens face à l’absence de politiques concrètes pour assurer la sécurité et la réhabilitation des déplacés.

La situation des déplacés internes est le reflet d’une crise plus profonde : l’effondrement des institutions, l’insécurité généralisée, et l’incapacité des autorités à protéger la population. Les visites et gestes symboliques ne parviennent pas à dissimuler le manque d’action et l’absence de vision stratégique pour sortir le pays de cette spirale de violence et de pauvreté.
Alors que les groupes armés continuent de conquérir de nouveaux territoires, chassant les habitants et incendiant leurs foyers, le gouvernement semble se limiter à des visites et des paroles d’espoir qui sonnent creux.
Toutefois, il est temps que les autorités passent des paroles aux actes. Les déplacés internes ne méritent pas seulement des aides ponctuelles, mais des politiques ambitieuses et durables pour leur offrir un avenir digne.
La reconstruction d’Haïti ne pourra se faire sans une prise de responsabilité réelle de la part des dirigeants, qui doivent aller au-delà des gestes symboliques et s’engager pleinement à résoudre les crises humanitaires et sécuritaires.
Likenton JOSEPH
Vant Bèf Info (VBI)
Likenton JOSEPH
Vant Bèf Info (VBI)
C’est de la petite politique que d’aller visiter les victimes de l’incompétence gouvernementale pour prendre de belles photos »POLITIQUES » ..
Qu’en est-il des gangs qui terrorisent la population sous les yeux de ces foutus dirigeants? Au lieu de sortir les gens de la merde le premier ministre a choisi de leur donner de quoi se boucher le nez pour se protéger de l’odeur nauséabonde de l’insécurité.
Mesye nou fout mechan……………
Le jour que ce peuple méprisé se soulèvera personne ne sera épargnée et vous gouterez à votre propre médecine .