Disparition du pape François : une vie au service des pauvres et de la fraternité

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L’Église catholique et le monde entier pleurent la disparition du pape François, décédé au Vatican à l’âge de 88 ans. Dernier pontife en fonction, il laisse derrière lui un héritage d’humilité, de réformes et d’engagement au service des plus démunis.

De Buenos Aires au sommet de l’Église
Rome, 27 avril 2025 – Né Jorge Mario Bergoglio le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, en Argentine, ce fils d’immigrés italiens grandit dans un quartier populaire où il forge son attachement aux plus vulnérables. Ordonné prêtre en 1969, il devient archevêque de Buenos Aires, puis cardinal en 2001 sous Jean-Paul II.
Le 13 mars 2013, il est élu 266ᵉ pape de l’Église catholique, devenant le premier pontife jésuite et le premier issu du continent américain. En choisissant le nom de François, en hommage à saint François d’Assise, il fixe le cap d’un pontificat placé sous le signe de la simplicité et de la solidarité.
Un réformateur face aux défis de son temps
Dès son arrivée, François engage des réformes majeures : restructuration de la Curie romaine, lutte contre les abus sexuels, transparence financière. Ses encycliques Laudato Si’ (2015) sur l’écologie et Fratelli Tutti (2020) sur la fraternité humaine marquent profondément l’enseignement de l’Église contemporaine.
Homme de dialogue, il multiplie les gestes historiques : rencontre avec le patriarche orthodoxe Kirill, visites aux réfugiés, appels constants à la paix, notamment dans les zones de conflit. Son style direct et proche des fidèles lui confère une popularité mondiale rare pour un souverain pontife.
Un pasteur jusqu’au bout
Affaibli par l’âge et des problèmes respiratoires chroniques, François est resté fidèle à sa mission jusqu’à son dernier souffle, refusant de renoncer à sa charge. Dans l’un de ses derniers messages publics, il exhortait : « Priez pour moi, mais surtout pour les plus petits parmi vous. Là est le visage du Christ. »
Un héritage vivant et exigeant
Son décès laisse un vide immense au sein de l’Église, mais son héritage demeure : une Église plus proche des pauvres, engagée pour la justice sociale, la protection de la planète et le dialogue entre les peuples. François restera comme une figure spirituelle majeure de notre époque, rappelant inlassablement que l’humilité et la miséricorde doivent guider l’action chrétienne.
Martino CADET
Vant Bèf Info (VBI)