Discrimination en République dominicaine : le CPT sort de son silence

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Trois jours après l’entrée en vigueur d’un protocole migratoire controversé en République dominicaine, le Conseil présidentiel de Transition (CPT,) a finalement réagi, dénonçant avec fermeté les violations des droits humains dont sont victimes les ressortissants haïtiens, notamment les femmes enceintes.

Port-au-Prince, 24 avril 2025 – Dans un communiqué publié ce jeudi, le CPT condamne les pratiques mises en place dans 33 hôpitaux publics dominicains, où le statut migratoire des patients étrangers est désormais vérifié. En cas d’irrégularité, les soins d’urgence sont administrés, suivis d’une expulsion. Une mesure qualifiée d’inhumaine par plusieurs organisations de défense des droits humains.

« Amnesty International demande instamment au gouvernement de Luis Abinader de mettre fin aux expulsions collectives et d’abroger le protocole liant l’accès aux soins à une mesure d’éloignement », a déclaré Ana Piquer, directrice régionale pour les Amériques.

Le CPT appelle les autorités dominicaines à respecter les droits fondamentaux des migrants haïtiens et encourage un dialogue bilatéral pour une gestion humaine et durable de la migration. Il exhorte également les institutions haïtiennes à garantir un accueil digne aux compatriotes rapatriés.

En pleine crise migratoire, la Présidence haïtienne réaffirme son engagement à défendre les droits de ses citoyens et à œuvrer pour des relations plus équilibrées avec son voisin.

Vant Bèf Info (VBI)

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