Des personnalités politiques, des hommes d’affaires et des chefs de gangs haïtiens interdits d’entrée en République Dominicaine
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Le président Luis Abinader a demandé au directeur général des migrations, Venancio Alcántara, de ne pas admettre l’entrée sur le territoire dominicain de plus de 30 étrangers haïtiens qui constitueraient une menace pour les intérêts et les institutions de la République, rapporte ce dimanche la presse locale.
République dominicaine , le 16 avril 2023 .- La mesure stipule que les autorités migratoires doivent empêcher Youri Latortue d’entrer dans le pays; Gracia Delva, Liszt Quitel, Rodolphe Jaar, Bredy Charlot, Kesner Normil, Evans Paul, Assad Volcy, Jean Tholbert Alexis, Victor Prophane, Laurent Salvador Lamothe, Richard Lenine Hervé Fourcand, Rony Celestin, Gary Bodeau, Espérance Pierre, Charles Kiko Saint-Rémy, Sherif Abdallah, Arnel Belizaire, Salim Succar et Reynold Deeb, Nénel Cassy.
Il interdit également l’entrée sur le sol dominicain à Berto Dorcé, Antonio Cheramy dit Don Kato, Steve Khawly, Frantz Cole, Jean Mardoché Vil, Fritz Désiré, Dieuné Day, Romel Bell, Wakin Pierre, Jhonson André (Izo), Manuel Saloman (Manno), Joselito Petit-Homme (Ti Makak), Carlo Petit-Homme (Ti Makak), Elan Luckson, Jermaine Stephenson (Gaspiyay), Albert Stevenson (Djouma), Julmé Ernst (Ti Greg) et Woodley Ethéart (Sonson La Familia).
Le président dominicain a pris cette décision en vertu de l’article 128 de la Constitution, qui l’habilite à interdire l’entrée des étrangers sur le territoire national lorsque cela est commode dans l’intérêt public.
La loi générale sur les migrations permet également d’empêcher l’entrée dans le pays d’étrangers qui ont un casier judiciaire ou qui constituent une menace pour la sécurité nationale.
Selon le document, la mesure répond également à la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU qui impose un ensemble de sanctions appliquées aux citoyens haïtiens liées à la situation de violence et d’insécurité en Haïti.
« L’instruction du président fait partie d’une série de mesures que le gouvernement a prises dans l’intérêt de la protection de la sécurité des habitants de la République dominicaine », indique la lettre.
Les personnes interdites d’entrée en vertu de cette ordonnance ont des conflits avec le système judiciaire de leur pays, en raison de problèmes tels que le trafic d’armes, le soutien aux gangs criminels qui ont frappé Haïti, entre autres éléments qui justifient de limiter leur accès au territoire dominicain.
Vant Bef Info ( VBI)