Des organisations du secteur économique et de la société civile préoccupées par la crise
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Dans une note conjointe publiée le vendredi 2 février 2024, plusieurs organisations expriment leurs inquiétudes face à l’insécurité en Haiti. Ces entités du secteur économique et de la société civile se disent préoccupées. Elles exigent la fin des atrocités des gangs armés contre la population civile.
Port-au-Prince, le 3 février 2024.- A travers cette note, les signataires se disent fatigués.
Les actes de violence, l’augmentation des cas d’enlèvement, des familles qui fuient leurs maisons, les cas de viol, entre autres, tout cela est révoltant.
Elles déplorent le fait que des haïtiens, pour échapper aux balles assassines sont obligés de quitter le pays. Tandis que les autorités font la sourde oreille aux nombreux appels pour l’instauration d’un État de droit en Haiti.
D’un autre côté, les organisations fustigent le comportement des politiciens qui font semblant de défendre la population. Alors que dans la réalité ils ne défendent que leurs intérêts, disent-elles.
Par ailleurs, elles disent apporter leur soutien aux nombreux cris des différents secteurs réclamant la libération des victimes du kidnapping.
Elles préconisent le respect de la vie, le vivre ensemble, le respect mutuel, entre autres.
Plus loin, elles appellent les opresseurs à abandonner la voie de la perdition. Les organisations signataires les exhortent à ne pas suivre les « faux leaders » qui les conduisent dans cette voie.
D’un autre côté, elles appellent les politiciens à se mettre ensemble pour le bien-être collectif. En effet, croient-elles, cela facilitera un retour à la paix et à la sérénité.
Cette note est signée par l’ADIH, la CCIH, l’AGERCA et le CARDH.
Vant Bèf Info (VBI)