Cybercriminalité : Nègès Mawon dénonce les menaces de mort proférées à l’encontre de l’une de ses membres, Sugania Louismé

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L’organisation féministe Nègès Mawon, dans un communiqué de presse publié le 1er avril 2025, dénonce de fausses accusations et des menaces de mort proférées à l’encontre de l’une de ses membres, Sugania Louismé, par une page Facebook dénommée Ronald Joyeux. Cette dernière a déjà publié à plusieurs reprises des messages appelant à l’assassinat de l’activiste culturelle et étudiante en communication sociale à la Faculté des Sciences Humaines.

À travers ces publications, la page Ronald Joyeux appelle les gangs criminels de la coalition « Viv Ansanm » à abattre de sang-froid la tambourineuse, en prétextant que celle-ci aurait volé de l’argent destiné au chef de gang « Izo Village de Dieu ».

Nègès Mawon considère ces allégations mensongères comme une atteinte grave à l’honneur, à la dignité et à l’intégrité de sa sœur féministe, mettant ainsi sa vie en danger.

« Nous considérons ces accusations avec la plus haute importance, car elles mettent directement la vie de l’une de nos sœurs en danger, dans un pays traversé par une situation de conflit armé permanent, où les violences sexistes et sexuelles ne cessent d’augmenter », dénonce l’organisation féministe.

Selon Nègès Mawon, en diffusant de telles accusations graves contre Sugania Louismé, les auteurs cherchent non seulement à ternir sa réputation, mais aussi à l’exposer à des dangers réels pouvant entraîner des conséquences irréversibles.

« Ce n’est pas la première fois que les membres de Nègès Mawon font face à des attaques et à des menaces, aussi bien virtuelles que physiques », déplore l’organisation dans ce communiqué, rappelant que, depuis plusieurs années, certains membres ont dû prendre des mesures drastiques pour assurer leur sécurité. « Nous ne prenons pas ces actes à la légère, car des membres de notre équipe ont déjà été concrètement victimes d’actions similaires », ajoute-t-elle.

Depuis mars 2023, Sugania Louismé milite pour les causes des femmes au sein de l’organisation Nègès Mawon. En plus d’être étudiante en communication sociale à la Faculté des Sciences Humaines, elle est une activiste culturellement engagée.

Djouly MOMBRUN
Vant Bef Info (VBI)