Croix-des-Bouquets / Conflit terrien : Le commissaire du Gouvernement Edler Guillaume désapprouve le protecteur du Citoyen Renan Hédouville

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Accusé d’agressions et de sévices corporels sur Me. Mireille Branchedor, une avocate au Barreau de Mirebalais, par le Protecteur du Citoyen, Me. Renan Hédouville, le commissaire du gouvernement de Croix-des-Bouquets apporte sa version. Me. Edler Guillaume désapprouve le comportement du Protecteur Citoyen et précise, à son intention les faits.

Croix-des-Bouquets, le 15 juillet 2020.- Le Protecteur du citoyen, Me. Renan Hédouville avait publié le lundi 6 juillet 2020, une note de presse à travers laquelle il a accusé l’actuel commissaire du gouvernement de Croix-des-Bouquets, Me Edler Guillaume d’agressions et sévices corporels sur l’avocate au barreau de Mirebalais, Me. Mireille Branchedor.

Dans une correspondance responsive en date du 13 juillet 2020, adressée au Protecteur du citoyen, le titulaire du parquet de Croix-des-Bouquets recadre Me. Renan Hédouville.

À travers cette correspondance, Me, Edler Guillaume dit ‘’s’étonner du fait que sur la simple déclaration de l’avocate, le titulaire de l’OPC a déjà tiré sa conclusion et rendu son jugement en condamnant à tort des magistrats qui, dans l’exercice de leurs fonctions, n’ont jamais eu comme boussole que leur conscience de la loi’’.

Plus loin, Me. Edler Guillaume s’enchaine pour dire que son étonnement est d’autant plus grand que cette sortie tonitruante de l’OPC sur cette affaire n’arrive qu’à l’annonce de sa nomination comme commissaire a.i au Parquet de Croix-des-Bouquets, alors que ladite affaire dont la justice s’est saisie depuis plus d’un an est actuellement devant la Cour d’Appel de Port-au-Prince, rappelle-t-il.

« Sans vouloir engager une quelconque polémique avec l’OPC, dans un soucis de vérité et par pur respect pour la population et ma famille pour laquelle j’ai toujours été et je tiens à demeurer ce modèle d’époux et de père et à laquelle je ne m’engage à transmettre comme héritage que les valeurs acquises de ma propre famille, je vous fais parvenir, annexé la présente lettre, le procès-verbal de constat du juge de paix dressés en la circonstance, si cela peut vraiment bien intéresser l’OPC de n’en connaître que la vérité et rien que la vérité », a conclu le Commissaire.

Vant Bèf Info (VBI)