Crise Sécuritaire: 56 écoles fondamentales vont bénéficier d’un appui du FNE

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À Delmas, Martissant, Cité Soleil ou encore Carrefour-Feuilles, les cahiers se remplissent désormais entre deux sirènes, et les récréations s’écourtent dès qu’un tir éclate au loin. Pourtant, malgré la peur qui gangrène les ruelles et l’exil forcé de milliers de familles, l’école continue de lutter pour exister. Et le Fonds national de l’Éducation (FNE) vient, une fois de plus, de marquer son territoire sur le front Crise Sécuritaire: 56 écoles fondamentales vont bénéficier un appui du FNE

À Delmas, Martissant, Cité Soleil ou encore Carrefour-Feuilles, les cahiers se remplissent désormais entre deux sirènes, et les récréations s’écourtent dès qu’un tir éclate au loin. Pourtant, malgré la peur qui gangrène les ruelles et l’exil forcé de milliers de familles, l’école continue de lutter pour exister. Et le Fonds National de l’Éducation (FNE) vient, une fois de plus, de marquer son territoire sur le front de la résilience.

Port-au-Prince, 10 avril 2025 – Dans une ville où les cartables doivent souvent être plus discrets que les armes, 56 écoles fondamentales viennent d’être sélectionnées pour bénéficier d’un soutien direct. Un appui concret, qui vise à maintenir ces établissements ouverts et fonctionnels, malgré les assauts constants de l’insécurité.

L’annonce, faite en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale (MENFP), s’inscrit dans un projet ambitieux : Appui aux Écoles et Familles d’Élèves Victimes de l’Insécurité. Derrière ce nom, une urgence : celle d’empêcher que des milliers d’enfants basculent du rang de l’élève à celui de déplacé ou de déscolarisé.

Dans les coulisses de cette opération, le FNE lance aussi une vaste enquête. Objectif : cartographier les familles jetées hors de chez elles par la violence, recenser les enfants déplacés, évaluer les besoins, territoire par territoire. Une démarche jugée essentielle pour adapter les interventions, au plus près du terrain.

Loin des projecteurs, dans les bureaux du FNE, une conviction demeure : on ne reconstruira pas Haïti sans école. Et même dans la tempête, il faut continuer à poser les pierres. “Chaque enfant doit pouvoir apprendre, où qu’il soit”, répète-t-on comme un mantra.

La liste des écoles bénéficiaires sera disponible en ligne et régulièrement actualisée sur www.fne.gouv.ht. Une manière de dire que, dans ce pays sous tension, l’école n’est pas morte. Elle résiste. Et parfois, elle avance.

Vant Bèf Info (VBI) la résilience.

Port-au-Prince, 10 avril 2025 – Dans une ville où les cartables doivent souvent être plus discrets que les armes, 56 écoles fondamentales viennent d’être sélectionnées pour bénéficier d’un soutien direct. Un appui concret, qui vise à maintenir ces établissements ouverts et fonctionnels, malgré les assauts constants de l’insécurité.

L’annonce, faite en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale et la Formation professionnelle (MENFP), s’inscrit dans un projet ambitieux : appui aux écoles et familles d’élèves victimes de l’insécurité. Derrière ce nom, une urgence : celle d’empêcher que des milliers d’enfants basculent du rang de l’élève à celui de déplacé ou de déscolarisé.

Dans les coulisses de cette opération, le FNE lance aussi une vaste enquête. Objectif : cartographier les familles jetées hors de chez elles par la violence, recenser les enfants déplacés, évaluer les besoins, territoire par territoire. Une démarche jugée essentielle pour adapter les interventions, au plus près du terrain.

Loin des projecteurs, dans les bureaux du FNE, une conviction demeure : on ne reconstruira pas Haïti sans école. Et même dans la tempête, il faut continuer à poser les pierres. “Chaque enfant doit pouvoir apprendre, où qu’il soit”, répète-t-on comme un mantra.

La liste des écoles bénéficiaires sera disponible en ligne et régulièrement actualisée sur www.fne.gouv.ht. Une manière de dire que, dans ce pays sous tension, l’école n’est pas morte. Elle résiste. Et parfois, elle avance.

Vant Bèf Info (VBI)