Corée du Sud : un missile balistique lancé par la Corée du nord en pleine visite d’Antony Blinken
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L’armée sud-coréenne a annoncé ce lundi 6 janvier 2025 que la Corée du Nord a lancé un missile balistique en direction de la mer du Japon le jour même de la visite du secrétaire d’État américain,Antony Blinken en Corée du Sud. Une action qui est rapidement condannée par les dirigeants des deux pays.
Séoul, le 6 Janvier 2025. La crise politique persiste en corée du Sud suite à la destitution du président Yoon Suk-yeol par le parlement plongeant le pays dans une véritable instabilité politique. Une situation qui interpelle des pays alliés notamment les États-Unis, représentés par son secrétat d’État, Antony Blinken qui s’est rendu ce lundi dans ce pays asiatique pour rencontrer les autorités.
Du même coup, la Corée du Nord, le pays voisin a lancé un missile ballistique dans la mer de Japon. Une action détectée par les forces armées sud-coréennes : » Nos militaires ont détecté un projectile, présumé être un missile balistique de portée intermédiaire, lancé depuis la région de Pyongyang en direction de la mer de l’Est vers 12h00. » A indiqué l’état-major interarmées sud-coréen.
Le ministère japonais de la Défense a également annoncé, sur X, avoir détecté un lancement de missile depuis la Corée du Nord, ajoutant que le projectile semblait terminer sa course dans la mer.
Ce tir intervient le jour où Antony Blinken effectue une tournée d’adieu à Séoul et à Tokyo avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.
» Nous condamnons le tir d’un missile par la RPDC juste aujourd’hui, une nouvelle violation de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré M. Blinken lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue, Cho taed en employant le sigle officiel de la Corée du Nord, la République populaire et démocratique de Corée.
De plus, M. Blinken a affirmé que la Russie prévoyait de partager des technologies satellites avancées avec Pyongyang.
La Corée du Sud est plongée dans une des pires crises politiques de son histoire, après la proclamation ratée de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol qui a ensuite été destitué et est menacé d’arrestation.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)
Avec RFI