Conseil Présidentiel : la France apporte son soutien et appelle à des élections « rapidement »
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Selon des sources diplomatiques citées par l’Agence France Presse, Paris est favorable à la mise sur pied du Conseil Présidentiel de Transition. Cependant, la France souhaite la tenue « rapidement » des élections.
Paris/Port-au-Prince, le 16 mars 2024. La mise sur pied du Conseil Présidentiel de Transition bénéficie du soutien de la CARICOM (Communauté des Caraïbes), des Nations Unies, des Etats-Unis et de la France notamment.
Selon des sources citées par AFP, Paris reconnaît que l’accord ne sera pas facile à mettre en œuvre cependant, il faut le soutenir.
La France estime qu’il s’agit d’une chance historique de sortir le pays de l’ornière.
« Nous pouvons soutenir, mais nous ne pouvons pas décider à la place des haïtiens », soutiennent ces sources dont l’AFP n’a pas cité nommément.
Selon Paris, « il y a eu un consensus général » lors de la réunion de Kingston (Jamaïque) pour ne pas inclure dans le Conseil présidentiel, des personnes condamnées, inculpées ou sous sanctions internationales.
Ces sources diplomatiques évoquent « des actes de barbarie atroces » commis par les gangs et ces actes, disent-elles, ont été documentés.
Elles font remarquer que certains gangs sont mobilisés et engagés au combat sous l’influence de drogues et d’alcool. Ils se livrent à des actes de barbarie contre les policiers qu’ils filment », soulignent ces sources diplomatiques.
En Haïti, les négociations pour la formation du Conseil Présidentiel entre les acteurs haïtiens et ceux de la CARICOM sont à leur dernière phase.
Sauf revirement de dernière minute, le conseil devrait être constitué de Laurent Saint-Cyr du secteur religieux, Lesly Voltaire (Fanmi Lavalas), Fritz A. Jean (Accord Montana), Marie Ghyslaine Monpremier (EDE/RED), Vikerson garnier (Accord du 21 décembre), Edgard Leblanc Fils (Collectif du 30 janvier), René Jean Jumeau (Secteur religieux). Me Gédéon Jean devrait être l’un des deux observateurs.
Une fois désignés, les membres du conseil tiendront une rencontre pour travailler sur un agenda pour la mise en place du conseil, la réalisation d’un accord politique, la définition du programme de la transition, les modalités de fonctionnement ainsi que le choix du président du conseil.
Il ne devrait pas y avoir de présidence tournante, a appris Radio Kiskeya.
Vant Bèf Info (VBI)
« Nous pouvons soutenir, mais nous ne pouvons pas décider à la place des haïtiens » …….disent-elles
Ces nations hypocrites tentent toujours de faire croire aux autres qu’elles ne sont que des observatrices alors que dans la réalité elles sont celles qui décident de tout en Haiti.
Ariel a été installé à la tête du pays par un tweet du core group et ce minable n’a même pas participé aux négociations qui allaient aboutir à sa démission.