Clarens Renois : « Le CPT doit écarter les conseillers impliqués dans l’affaire BNC pour éviter une légitimité contestée »

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Lors de sa participation à l’émission Panel Magik ce jeudi, le leader du parti UNIR, Clarens Renois, a exprimé sa profonde inquiétude quant à la présence de conseillers présidentiels inculpés dans le dossier de corruption de la BNC au sein du Conseil de la Transition Politique (CPT). Selon lui, cette situation pourrait gravement nuire à la crédibilité du CPT jusqu’aux prochaines élections.

Port-au-Prince, le 14 novembre 2024._D’après M. Renois, Leslie Voltaire, le coordonnateur du CPT, aurait conservé ces conseillers à des fins stratégiques, visant notamment à renforcer son propre pouvoir au sein de l’institution, tout en écartant l’ancien Premier ministre Garry Conille. Cette décision pourrait compromettre la transparence et l’intégrité du CPT aux yeux du public.

Un appel à des décisions fermes pour préserver la crédibilité du CPT

Lors de son intervention sur Panel Magik le 14 novembre 2024, Clarens Renois a souligné l’urgence d’agir pour sauvegarder l’image de l’institution. « Il faut absolument écarter ces conseillers, sinon le CPT continuera de traîner une mauvaise réputation et risque de devenir un facteur de contestation jusqu’aux élections », a-t-il déclaré.

Pour Renois, cette situation ne serait pas une simple affaire de personnes mais un acte délibéré pour écarter certains secteurs ayant contribué à la formation du CPT, permettant ainsi à quelques conseillers de monopoliser le pouvoir. « Il semble qu’un agenda caché soit en place pour éliminer les secteurs influents impliqués dans la création du CPT, en vue de concentrer le pouvoir entre les mains de quelques individus », a affirmé le leader de l’UNIR.

Renois a également critiqué le manque de consultation dans la désignation des anciens Premiers ministres Garry Conille et Alix Didier Fils-Aimé, choix qui aurait accentué les tensions et renforcé la perception d’un déficit de transparence au sein de l’institution.

Selon Renois, tant que les trois conseillers inculpés resteront en poste, le CPT pourrait perdre toute légitimité, et les élections à venir risqueraient d’être rejetées avant même leur tenue. « Nous courons le risque d’organiser des élections déjà contestées avant même qu’elles ne commencent », a-t-il conclu.

L’appel de Renois à une réforme du CPT survient dans un contexte politique tendu où la stabilité et la crédibilité de l’institution sont au cœur des préoccupations.

Judelor Louis Charles
Vant Bèf Info (VBI)

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