Centre d’Haïti : Mirebalais et Saut-d’Eau, zones interdites face à la violence armée

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La Délégation départementale du Centre tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié le 2 mai, le délégué Frédérique Océan qualifie les communes de Mirebalais et Saut-d’Eau de « zones de combat », en raison des exactions du groupe armé VIV ANSANM. Toute circulation dans ces zones, sans autorisation préalable, y est formellement déconseillée.

Hinche, le 3 mai 2025 – La situation sécuritaire y est jugée critique. La Police nationale d’Haïti (PNH) a lancé des opérations de grande envergure pour reprendre le contrôle, mais les risques demeurent élevés. Toute personne non identifiée ou non autorisée peut être assimilée à un membre ou à un complice du gang, exposant ainsi sa vie.
Le délégué appelle la population à la plus grande vigilance et à éviter les déplacements non essentiels. Il invite également les résidents à ne pas céder à la panique et salue leur courage face à cette crise prolongée.
Ce message intervient après la diffusion de vidéos de propagande montrant des membres présumés du groupe armé nettoyant des rues et incitant au retour des déplacés. Or, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 51 000 personnes ont fui Mirebalais et Saut-d’Eau ces dernières semaines.
Malgré la gravité de la situation, les autorités affirment rester mobilisées. « Ce combat n’est pas facile, mais avec la détermination des autorités et sous la bénédiction de Dieu, ces communes seront libérées des gangs », conclut le communiqué.
En attendant une accalmie, la prudence reste de rigueur pour tous ceux qui vivent ou envisagent de se rendre dans ces zones.
Vant Bèf Info (VBI)