Calvaire des déplacés internes : Frantz Exantus attire l’attention du Protecteur des citoyens
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Dans une correspondance datée du 21 août 2024, adressée à Me Renand Hédouville, Directeur général de l’Office de Protection du Citoyen (OPC), l’ex-secrétaire d’État à la communication, Frantz Exantus, a alerté sur la situation sécuritaire et humanitaire des déplacés internes en Haïti. Il exhorte le Protecteur des citoyens à entreprendre des démarches auprès des autorités compétentes pour une réponse rapide et efficace.
Port-au-Prince, le 29 août 2024 – « Nous, citoyens engagés dans la défense des revendications légitimes de la population, nous empressons d’attirer votre attention sur l’aggravation de la situation sécuritaire et humanitaire en Haïti. Dans ce contexte difficile, les citoyens ne peuvent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux garantis par la Constitution et les instruments internationaux auxquels Haïti adhère », peut-on lire dans la correspondance adressée à Me Renand Hédouville, Protecteur des citoyens.
Des dizaines de milliers d’Haïtiens pacifiques sont chassés de leur domicile par des groupes armés et contraints de fuir pour échapper à la mort. Ils sont obligés de vivre dans des conditions inhumaines dans des camps de fortune improvisés, perdant ainsi leur droit de circuler librement à travers le pays. En effet, les territoires donnant accès à plusieurs départements sont occupés par des hommes armés, sous le regard impuissant de l’État, déplore la note.
Face à cette situation alarmante, M. Exantus exhorte le Protecteur des citoyens à agir en conséquence pour éviter un désastre imminent. « Devant ce constat accablant, nous vous recommandons d’initier des démarches auprès des autorités compétentes, en collaboration avec toutes les organisations de défense des droits humains, afin de prévenir le chaos qui menace le pays. »
« Comptant sur votre bienveillance et la grandeur de vue dont vous avez fait preuve, nous sommes convaincus qu’une réponse appropriée sera donnée à la présente, au nom du respect des droits humains », conclut la correspondance.
Mackenlove Hyacinthe
Vant Bèf Info (VBI)