Attaque de l’armée dominicaine à Belladère, le Conseil supérieur de la Police nationale a visité la frontière
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Belladère, le 19 août 2018.- Environ 24 heures après l’attaque de l’armée dominicaine au point frontalier de Belladère (Centre), le Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN) a effectué ce dimanche 19 août une visite dans la commune de Belladère.
« L’objectif de cette visite était de faire un inventaire de la situation sur instruction du Président de la République Jovenel Moise », a déclaré le Premier ministre démissionnaire Jack Guy Lafontant.
« Nous avons rencontré notamment les autorités locales de ladite commune, 2 commerçants et le responsable du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) à la frontière. Ils nous ont donné leur version des récents événements qui se sont produits à la frontière de Belladère », a informé Jack Guy Lafontant.
Par ailleurs, le Chef du gouvernement a confirmé que « le chancelier haïtien a déjà convoqué l’ambassadeur dominicain accrédité en Haïti, Alberto Despradel afin d’obtenir plus d’informations sur le dossier et de fixer la position du gouvernement ».
À date, aucun communiqué officiel n’a été publié en vue de condamner cette attaque perpétrée à la frontière de Belladère par des militaires dominicains. Aucune note de sympathies n’a officiellement été envoyée aux victimes, à leur famille et/ou leur proche par les autorités.
À rappeler que le samedi 18 août 2018, plusieurs Citoyens haïtiens ont été blessés par des soldats dominicains qui auraient tiré à hauteur d’homme suite à l’interception d’un camion de marchandises en provenance de la République Dominicaine.
Les membres du CSPN, qui se sont rendus à la frontière de Belladère, ont été accompagnés du ministre des affaires étrangères et des cultes, Antonio Rodrique, du ministre de la culture et de la communication, Guyler Cius Delva et du Secrétaire général du Conseil des ministres, Raynald Lubérice, entre autres.
Vant bèf info (VBI)
Bonjour il est inconcevable l’armée dominicaine a nullement le droit de franchire la frontière haïtienne a la poursuite des contrebandiers c est un acte tres grave