Assassinat de Jovenel Moïse : « Les mercenaires arrêtés en Haïti sont des retraités de l’armée colombienne »
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Le gouvernement colombien a déclaré, jeudi, que six des Colombiens arrêtés en Haïti en tant qu’auteurs présumés de l’assassinat du président Jovenel Moïse, sont des membres à la retraite de l’armée colombienne.
Colombie, le 9 juillet 2021.- « En ce qui concerne l’implication présumée des colombiens dans le meurtre du Président Haïtien, Interpol a officiellement demandé des informations au gouvernement colombien et à notre police nationale. Initialement, les informations indiquent qu’il s’agit de citoyens colombiens, de retraités de l’armée nationale », a déclaré le ministre colombien de la Défense Diego Molano, dans un communiqué.
Il a tenu à préciser que le gouvernement colombien a chargé la police et l’armée « de collaborer immédiatement au développement de cette enquête afin que ces faits soient clarifiés».
Le commandant de l’armée, le général Eduardo Enrique Zapateiro, a précisé que « ces deux anciens membres de la force publique sont impliqués, en l’occurrence l’armée nationale ».
Pour sa part, le directeur de la Police colombienne, le général Luis Vargas, a déclaré qu’Interpol « a demandé des informations sur six personnes, dont deux étaient décédées dans une opération de la Police Nationale d’Haïti en tant qu’auteurs présumés de l’assassinat du Président d’Haïti. « .
Les autorités haïtiennes ont arrêté, jeudi, 15 Colombiens et deux Haïtiano- américains pour leur implication présumée dans l’assassinat du Président Moïse.
Le commando qui a perpétré l’assassinat était composé de 26 Colombiens et de deux Américains, selon les informations fournies par le directeur général de la police, Leon Charles, lors d’une conférence de presse avec le Premier Ministre par intérim, Claude Joseph, au cours de laquelle les détenus ont été présentés.
Le Directeur Général de la PNH a souligné que huit « mercenaires » colombiens sont en fuite et recherchés « activement », tandis que les trois autres ont été tués lors de fusillades avec les forces de sécurité.
Vant Bèf Info (VBI)