Assassinat de Jovenel Moïse: la Colombie veut rapatrier ses anciens militaires impliqués
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Le gouvernement colombien cherche à rapatrier ses 18 ressortissants impliqués dans l’assassinat de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse. Les anciens militaires colombiens, emprisonnés en Haïti depuis 2021, sont accusés d’avoir participé à cet acte tragique.
Port-au-Prince, le 16 juillet 2024.- Le ministre des Affaires étrangères colombien, Luis Gilberto Murillo, a confirmé cette initiative. Pour avancer sur ce dossier, il se rendra en Haïti pour rencontrer le Premier ministre Garry Conille. L’objectif est d’aboutir à un accord permettant aux détenus de purger leur peine en Colombie.
« Nous espérons qu’ensemble, avec le ministre Osuna et notre consul, nous pourrons avancer dans la mise en place du mécanisme et que nous pourrons, au moins, rapatrier ceux qui pourraient avoir une peine et voir quel mécanisme nous utiliserons pour que ceux qui n’ont pas été condamnés. Nous pouvons obtenir ces procédures en Colombie, mais c’est une question juridique très technique que le ministère de la Justice étudie », a déclaré Murillo.
Par ailleurs, les familles de ces anciens militaires ont récemment dénoncé les mauvais traitements infligés aux détenus devant les bureaux de l’ONU. Ces militaires colombiens avaient choisi de ne pas s’évader lors de la prise d’assaut du Pénitencier national le 4 mars dernier. Cependant, aucun des suspects arrêtés dans le cadre de l’assassinat de Jovenel Moïse, survenu le 7 juillet 2021, n’a été jugé ou condamné. Après plus de trois ans, ils sont toujours en détention provisoire.
Likenton JOSEPH
Vant Bèf Info (VBI)