Assassinat de Jovenel Moïse : inculpée, sa veuve Martine Moïse écrit au chef du parquet

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Martine Moïse dénonce la publication de l’ordonnance du juge instructeur sur l’assassinat de Jovenel Moïse sur les réseaux sociaux. Elle exprime des doutes quant à l’intégrité du système judiciaire et à l’authenticité du document. Ainsi, l’ex-première Dame écrit au commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume, pour des éclaircissements.

Port-au-Prince, le 20 février 2024.- Martine Moïse, via son cabinet d’avocats, a adressé une correspondance au commissaire du gouvernement, le 19 février 2024.

Dans cette correspondance, elle souligne que cette copie de l’ordonnance publiée sur les réseaux sociaux est dépourvue de certains éléments. Il s’agit, selon elle, des éléments essentiels de légalité et de l’authenticité du texte. Elle cite en exemple, la signature du juge instructeur et le sceau de son cabinet.

En tant que partie plaignante, Martine Moïse dit attendre d’être signifiée de toute décision importante, selon les procédures.

Selon Martine Moïse, la chronologie des événements suscite des interrogations légitimes dans la conduite de ce procès. De par l’importance de ce dossier, il ne devrait pas être en circulation avant sa version officielle, croit-elle.

Plus loin, la veuve de Jovenel Moïse rappelle que le mandat du magistrat instructeur était arrivé à terme avant même la publication de l’ordonnance.

Elle demande au chef du parquet de faire lumière sur ce dossier afin de préserver l’intégrité du système judiciaire et de garantir le respect des droits fondamentaux des parties.

Dans son ordonnance de 122 pages, le Juge Walther Wesser Voltaire renvoie Martine Moïse au tribunal criminel pour son implication présumée dans l’assassinat de son mari.

Jean François

Vant Bèf Info (VBI)