Affaire BNC : EDE demande à son représentant au gouvernement de ne plus participer au Conseil des ministres avec les conseillers indexés
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Les conseillers-présidents éclaboussés par le scandale de la Banque Nationale de Crédit ne sont pas de tout repos. Alors qu’ils sont sous le coup d’une enquête judiciaire, le parti politique « Les Engagés pour le Développement (EDE) veut enfoncer le clou. La formation politique demande à son représentant au gouvernement, le ministre de la Défense, de ne plus siéger au Conseil des ministres avec les conseillers-présidents impliqués dans le scandale de corruption lié à la BNC.
Port-au-Prince, le 26 octobre 2024 – « Après mûre réflexion, le parti a décidé de vous demander de ne plus participer au Conseil des ministres aux côtés de trois membres du Conseil présidentiel de Transition impliqués dans le scandale de corruption de la Banque Nationale de Crédit », peut-on lire dans une correspondance du parti EDE, adressée au ministre de la Défense, Marc Antoine Bertier.
Le parti souligne, dans cette lettre, que cette décision est conforme à l’article 2 du décret du 10 avril 2024, qui stipule que « nul ne peut faire partie du CPT, s’il fait actuellement l’objet d’une accusation ou d’une poursuite pénale, ou s’il a été condamné dans une juridiction ».
Selon le parti EDE, l’ouverture de l’instruction du dossier par le juge Benjamin Felismé modifie indubitablement le statut des trois membres concernés, ce qui constitue un tournant décisif dans cette affaire.
Les Engagés pour le Développement réaffirme que la mise à l’écart des conseillers-présidents impliqués, à savoir Smith Augustin, Emmanuel Vertillaire et Louis Gérald Gilles, est essentielle pour garantir l’intégrité et la réussite de la transition, conclut la correspondance signée par Claude Édouard, secrétaire général du parti Les Engagés pour le Développement (EDE).
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)