Nou Konsyan » appelle à suspendre les salaires et avantages des conseillers impliqués dans le dossier BNC

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Une nouvelle voix de la société haïtienne s’élève pour dénoncer la présence des conseillers présidentiels accusés de corruption dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC). L’organisation socio-politique « Nou Konsyan » exige la suspension des salaires et frais alloués aux conseillers Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertillaire et Smith Augustin, par le biais d’une correspondance adressée au Premier ministre Garry Conille.

Port-au-Prince, le 30 octobre 2024.-Dès le départ, « Nou Konsyan » affirme son opposition à la présence de ces conseillers, impliqués dans des allégations de corruption. Raoul Pierre-Louis, ancien président du conseil d’administration de la BNC, les a accusés en effet d’avoir réclamé 100 millions de gourdes en échange de la conservation de son poste.

Face à cette situation, « Nou Konsyan » appelle à ce que ces conseillers soient écartés de leurs fonctions jusqu’à ce que l’affaire soit clarifiée par les autorités compétentes. Malgré un rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), recommandant des poursuites pour abus de fonction et corruption passive, ils continuent de siéger et ont même signé une résolution engageant l’avenir de la nation, s’indigne l’organisation.

Appel à l’action du Premier ministre

« Nou Konsyan » demande au Premier ministre Garry Conille de prendre des mesures fermes. En sa qualité de chef de l’administration publique, il est exhorté à instruire la ministre de l’Économie et des Finances, Ketleen Florestal, de suspendre les salaires et autres avantages des conseillers concernés.

L’organisation encourage également le Directeur général de la Police Nationale à retirer les policiers affectés à la sécurité de Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertillaire et Smith Augustin, renforçant ainsi sa position de fermeté dans cette affaire.

Par ailleurs, « Nou Konsyan » souligne dans sa correspondance que la promesse du gouvernement de rétablir la sécurité « kay pa kay, katye pa katye, vil pa vil » n’a toujours pas été réalisée. Quatre mois après cette promesse, les effets concrets contre l’insécurité se font encore attendre, dénoncent les signataires de la lettre, Ebens Cadet, Dr. Ernst Vilsaint, et l’économiste Pilate Voltaire.

Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

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