La FEDOFEDH déplore l’instrumentalisation de l’assassinat de l’empereur Jean-Jacques Dessalines
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A l’occasion du 218e anniversaire de l’assassinat de l’empereur, Jacques 1er, la Fédération des organisations de femmes pour l’égalité des droits humains (FEDOFEDH), déplore que la date du 17 octobre soit tombée en disgrâce. La FEDOFEDH accuse les acteurs politiques d’être responsables dans la banalisation de cet événement symbolique. L’anniversaire du magnicide du 17 octobre 1806 doit être un moment de réflexion et d’unité nationale, estime l’organisme de défense des droits humains._
Croix-des-Bouquets, le 17 octobre 2024. Dans un message publié sur sa plateforme numérique, la FEDOFEDH, dénonce l’instrumentalisation de l’assassinat de Jacques 1er, survenu le 17 octobre 1806.
L’effritement de la valeur symbolique de cette commémoration n’est plus à démontrer, estime l’organisation qui pointe du doigt les mauvaises pratiques politiques haitiennes comme principale cause de cette débâcle.
Pour remédier à cette situation , la FEDOFEDH plaide en faveur d’un changement de comportement des acteurs politiques.
Ce moment doit servir de prétexte à la réflexion collective et à l’immersion dans les idéaux du fondateur de la nation haitienne, soutient l’organisation dirigée par Novia Augustin.
La FEDOFEDH plaide en faveur du respect de cette commémoration pour conduire la nation sur la voie de la croissance.
Aussi, la FEDOFEDH estime que le moment n’est pas aux luttes claniques et soutient que l’accent doit être mis sur les idéaux de l’empereur lâchement assassiné au Pont-rouge.
A cet effet, elle soutient la nécessité de prioriser la justice sociale, les droits humains et l’entraide comme l’aurait voulu le libérateur des esclaves de Saint Domingue, Jean-Jacques Dessalines.
Dieunel W. Bellegarde
Vant Bèf Info (VBI)