Insécurité en Haïti : l’Union des Parents d’Élèves Progressistes d’Haïti exige des mesures concrètes pour mettre fin à la terreur

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L’Union des parents d’élèves progressistes d’Haïti (UPEPH) monte au créneau face à la détérioration continue de la sécurité en Haïti. L’organisation critique la lenteur du gouvernement dirigé par le Dr Garry Conille et du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), présidé par l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, dans la lutte contre les gangs armés qui sévissent dans le pays.

Port-au-Prince, le 26 août 2024.- Malgré l’urgence de la situation, l’UPEPH déplore que, depuis plusieurs mois, aucune action concrète n’ait été menée pour rétablir l’ordre et la sécurité, notamment sur la route menant au Grand Sud. Ce trajet, vital pour les échanges commerciaux et la mobilité des citoyens, est suspendu depuis près de deux mois en raison des affrontements violents entre la police et les gangs à Gressier.

Cette paralysie du transport profite directement à la famille Khawly, qui a développé une activité de transport maritime à des tarifs jugés exorbitants. Ces services permettent aux camions transportant du carburant et des produits alimentaires d’éviter les zones dangereuses, ce qui accroît les profits de cette entreprise familiale.

Des promesses non tenues et un appel à l’action

L’UPEPH ne mâche pas ses mots face aux promesses non tenues du Premier ministre Garry Conille, qu’elle considère comme une imposition des États-Unis. Malgré ses engagements, les actions concrètes pour éradiquer les gangs se font toujours attendre, et les familles haïtiennes restent à la merci de la violence.

En réponse, l’UPEPH appelle les autorités de la transition à agir rapidement pour libérer les territoires occupés par les criminels. L’organisation insiste sur l’importance de rétablir la sécurité pour permettre à plus de 800 000 familles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince de retrouver leur foyer en toute tranquillité.

Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)