L’organisation « Latibonit Kanpe pou Ayiti » dénonce la passivité des autorités face à l’insécurité
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L’organisation « Latibonit Kanpe pou Ayiti » (LAKAY) a vivement critiqué la gestion de la crise sécuritaire par les autorités en place. Dans une note publiée le 14 août 2024, LAKAY dénonce l’inaction du gouvernement de transition face à la montée de l’insécurité dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, une situation qui plonge la population de cette dernière région dans une inquiétude croissante.
Port-au-Prince, le 15 août 2024– Le mouvement a dressé un sombre tableau de la situation sécuritaire dans l’Artibonite. Selon LAKAY, les gangs armés continuent de terroriser les habitants de Pont-Sondé, de la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite, et de Liancourt, tout en cherchant à établir leurs bases à Saint-Marc. Malgré la présence des policiers kényans en Haïti et les récents changements à la tête de la Police nationale haïtienne (PNH), « la population de l’Artibonite continue de payer le prix de la violence des gangs armés », déplore l’organisation dans une note signée par André Garçonnet et trois autres membres.
LAKAY exprime également ses inquiétudes quant à la réouverture des classes, prévue pour octobre prochain, dans les zones fortement touchées par l’insécurité dans l’Artibonite. L’organisation exhorte les autorités à prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise qui paralyse les régions sous le contrôle des gangs.
Enfin, l’organisation dénonce l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires politiques d’Haïti et appelle le gouvernement en place et le Haut Conseil de la Transition (HCT) à prendre des décisions sécuritaires favorables au pays, dans l’espoir de sortir Haïti du marasme socioéconomique dans lequel il se trouve.
Judelor Louis Charles
Vant Bèf Info (VBI)