Haïti : L’ONM et l’OIM continuent de sensibiliser sur les dangers de la migration irrégulière
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L’Office national de la migration (ONM) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) expriment leurs condoléances aux victimes et à leurs familles suite à l’incident tragique survenu dans la nuit du 16 au 17 juillet 2024. Un bateau transportant plus de 80 ressortissants haïtiens a pris feu au large de la côte nord d’Haïti.
Les les garde-côtes du Cap-Haïtien ont secouru 41 survivants. Parmi eux, 30 étaient indemnes, tandis que 11 ont été transportés par le Centre ambulancier national (CAN) à l’Hôpital universitaire Justinien. Les conditions des survivants hospitalisés incluent 9 brûlés, 1 avec des problèmes respiratoires, et 1 avec des pieds enflés. Les autres passagers, qui n’ont pas été secourus à temps, sont actuellement considérés comme disparus alors que les recherches se poursuivent.
Le bateau, qui est parti vers 3 heures du matin près de l’Hôpital de Fort St. Michel, se dirigeait vers les Îles Turques et Caïques. L’incendie aurait été causé par une bougie allumée et de la gazoline stockée à bord pendant une cérémonie traditionnelle près de Fort Lilet, à quelques kilomètres du port de Labadee.
Sauvetage et assistance médicale
Un plus petit bateau assurant le trajet de Port-de-Paix à Cap-Haïtien a aperçu l’incendie et alerté la Garde-côte. Les survivants ont été ramenés à terre par les les garde-côtes. À leur arrivée à l’Hôpital Justinien, les agents de l’ONM et de l’OIM ont trouvé 5 personnes, tandis que les autres avaient déjà été récupérées par leurs familles après avoir reçu des soins.
Parmi les 5 survivants à l’hôpital, 4 ont reçu une assistance médicale de l’OIM et de l’ONM. Le dernier survivant, qui avait des problèmes respiratoires, est le dernier à quitter l’hôpital vendredi matin.
Origine des victimes
La plupart des victimes provenaient de régions telles que Limbé, Fort St. Michel, Robillard, Saint Raphaël, Trou du Nord, Hinche et Ouanaminthe. Elles étaient âgées de 22 à 37 ans, avec un mineur entre 14 et 15 ans également à bord. Certains survivants ont rapporté que le propriétaire du bateau est parmi les disparus.
Dans un communiqué conjoint, l’ONM et l’OIM continuent de sensibiliser sur les dangers de la migration irrégulière et appellent toutes les organisations nationales et internationales à œuvrer pour améliorer les conditions de vie en Haïti. En abordant des problèmes tels que l’insécurité, le chômage, le coût de la vie élevé et le manque d’opportunités, on peut empêcher les gens de risquer leur vie en mer à la recherche d’un avenir meilleur.
Yves Manuel
Vant Bèf Info ( VBI)