Des structures syndicales satisfaites du travail de Djina Guillet Delatour à la tête du PNCS

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Le collectif des contractuels du Programme National de Cantines Scolaires (PNCS) ainsi que le Comité pour le Renforcement du PNCS s’opposent fermement à toute manœuvre visant à remplacer la coordinatrice générale, Djina Guillet Delatour. Lors d’une conférence de presse tenue le lundi 17 juin 2024, les responsables de ces entités ont formulé des demandes au nouveau gouvernement pour continuer à soutenir leurs travaux.

Port-au-Prince, le 18 juin 2024 – « On ne change pas une équipe qui gagne, » martèle Dafinis Bichara, président du CCPNCS. Il souhaite attirer l’attention du nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Antoine Augustin, sur les actions de certains cadres du ministère qui pourraient le tromper.

Alors qu’en 2020 seulement 17% des écoliers bénéficiaient d’un plat chaud via le PNCS, ce chiffre a quasiment triplé pour l’année académique 2022-2023, atteignant 49% grâce au soutien titanesque de la coordinatrice générale, Djina Delatour, selon Dafinis Bichara.

Le responsable du collectif exige également la nomination des contractuels de cette institution qui y travaillent depuis plus de vingt ans, ainsi que la publication de la loi organique régissant le PNCS.

Pour Rosemond Denis, président du Comité pour le Renforcement du PNCS, cette institution a vu des hauts et des bas avant l’arrivée de Djina Delatour. « De 2006 à 2010, le PNCS couvrait près de quatre départements. De 2012 à 2017, cette entreprise a connu des difficultés. Avec l’arrivée de Djina, soutenue par des partenaires internationaux, le Programme National de Cantines Scolaires a pris son envol, » souligne Rosemond Denis, qui réclame un soutien sans faille et la protection du PNCS et de ses cadres par le Premier ministre, Dr. Garry Conille.

Les syndicalistes insistent pour que les écoliers des dix départements géographiques du pays trouvent de quoi manger dans les écoles, dans un contexte où cinq millions d’Haïtiens souffrent d’insécurité alimentaire aiguë.

Pierre Daniel Lamartinière
VBI