Reportage: la place publique de Clercine, un lieu désertique et terrifiant
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Située à proximité de la base de la Brigade d’intervention motorisée (CBIM), la place publique de Clercine est devenue un lieu à haut risque en raison des attaques incessantes des gangs armés dans les environs.
Tabarre, 17 mai 2024– Plus de deux mois se sont écoulés depuis les affrontements entre les policiers de la CBIM et les membres du gang « Chen Mechan » à Clercine. Autrefois un espace de loisirs et l’un des centres d’activités de Tabarre, la place publique de Clercine est aujourd’hui un lieu terrifiant, semant la peur dans les zones avoisinantes.
Un endroit désolé
La place publique de Clercine est désormais un endroit désertique, dépourvu de petits commerçants, de motards et de voitures de taxi. Les activités commerciales et de loisirs dans les environs ont été gravement perturbées en raison des attaques répétées des bandits, malgré les efforts des policiers de la CBIM pour y faire face.
« Depuis environ deux mois, personne ne peut vaquer à ses activités dans le périmètre de la place. Les policiers de la CBIM ont dû évacuer les motards et les petits commerçants de la place pour éviter qu’ils ne deviennent des victimes lors des affrontements avec les bandits, » a témoigné un motard souhaitant garder l’anonymat.
Impact sur les petits commerçants
La situation préoccupante qui règne autour de la place publique de Clercine inquiète également les petits commerçants. Une marchande de produits détergents, contactée par la rédaction de VANT BÈF INFO, exprime ses frustrations : « Je suis totalement affectée par cette situation inquiétante. Depuis le mois de mars dernier, l’environnement de la place publique de Clercine est fragilisé par la violence des gangs armés. En tant que mère de famille de deux enfants, je ne peux pas résister à cette dure épreuve. »
Il est à noter que plusieurs habitants des zones avoisinantes, telles que Cazeau et le village Théodate, ont été contraints de quitter leurs maisons pour se réfugier dans des endroits plus sûrs. Dans l’attente d’un déploiement imminent de la force multinationale, les habitants de ces zones espèrent un retour à la paix dans les prochains jours.
Judelor Louis Charles
VANT BÈF INFO (VBI)