Yanick Mézile sommée de restituer les matériels et documents légaux du parti PLANSPA
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Destituée de son poste de présidente par le conseil exécutif national du parti Platfòm Nasyonal Sektè Popilè (PLANSPA), lors d’une rencontre à l’extraordinaire le 21 mars, Yanick Mézile Lhérisson, ne bronche pas. Elle continue à engager le parti à travers des décisions politiques. Une attitude que dénoncent les membres du conseil exécutif national.
Port-au-Prince, le 15 mai 2024. Le refus de la veuve de Dieudonné Lhérisson d’obtempérer à la résolution du conseil exécutif national du parti PLANSPA, fait d’elle automatiquement un responsable sans aucune moralité politique, selon les membres dudit conseil, ajoutant que cela remet en question sa crédibilité et sa notoriété politique.
Ils qualifient d’illégal et d’arbitraire le comportement de madame Lhérisson qui continue à engager le parti à travers des décisions politiques alors qu’elle a été destituée comme présidente de cette structure. Une décision actée, disent-ils, par une majorité écrasante, lors d’une rencontre à l’extraordinaire, le 25 mars dernier.
« Le comité exécutif est la plus haute instance de l’organisation politique, il est habillé à prendre toutes les décisions jugées importantes, utiles et même indispensables au bon fonctionnement du parti », rappellent ses membres dans une note publiée ce vendredi.
Ils soulignent qu’actuellement, Marie Yanick Mezile Lhérisson n’est pas autorisée à signer de documents, à prendre la parole et à représenter le parti auprès des instances nationales et internationales.
Aussi, ils lui donnent un délai de 3 jours francs pour restituer au parti, tous les matériels, et documents légaux généralement quelconques, qui ont été en sa possession suite à la démission de l’ancien secrétaire général, Frantz Neptune, le 27 août 2023.
Une sommation lui a été envoyée ce mercredi, précise la note portant la signature du vice-président Frantz Pierre.
Par ailleurs, le conseil exécutif national du parti PLANSPA dénonce des menaces contre ses membres. Ces menaces, disent-ils, sont proférées par des individus qui se font passer pour des militants de PLANSPA, alors que leurs noms n’ont jamais été enregistrés dans la base de données du parti.
Ils disent voir la main de celle qu’ils appellent « l’ancienne présidente » derrière ces manœuvres et appellent les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités.
Le parti PLANSPA réitère son engagement de travailler à la construction d’un État moderne, capable de répondre aux désidératas du peuple haïtien.
Vant Bèf Info (VBI)