Grand-Anse/violence sexuelle : encore des cas de viols à Jérémie

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Le département de la Grand-Anse s’est forgé une réputation en matière de viols notamment sur mineurs. Des organisations des droits humains et de la protection de l’enfance, notamment l’Initiative Départementale contre la Traite et le Trafic des Enfants (IDETTE), affirment avoir enregistré plus de 5 cas de viols cette semaine.

Jérémie, le 14 mai 2024.- En ce début de semaine et dans la commune de Dame-Marie, Saint-Louis Amis, âgé de 41 ans est accusé d’avoir violé une fillette de 11 ans.

C’est du moins ce que rapporte le journaliste Franckel Maginaire, correspondant de Radio Caraïbes à Jérémie, citant des responsables de l’organisation dénommée Initiative Départementale contre la Traite et le Trafic des Enfants (IDETTE).

L’accusé est actuellement en garde à vue au commissariat de Jérémie.

Un autre cas a aussi été enregistré. Jeff Dépeigne, 29 ans, est accusé d’avoir violé, à Anse-d’Hainault, une adolescente de 15 ans. Cette dernière est tombée enceinte suite à ce viol.

Les organismes de droits humains, qui œuvrent notamment dans le domaine de la protection de l’enfance, affirment avoir enregistré au moins 5 cas de viols cette semaine et parmi les victimes figure un enfant de 5 ans.

L’Initiative Départementale contre la Traite et le Trafic des Enfants dénonce les violences sexuelles dont sont victimes régulièrement les filles et les femmes dans le département de la Grand-Anse.

Ses responsables rappellent aux autorités leur devoir de protéger la population. Ils dénoncent également l’absence de structures de prise en charge de personnes victimes de violences sexuelles.

L’IDETTE exige que des actions concrètes soient entreprises pour freiner les violences sexuelles notamment contre les mineurs.

Récemment, soit le 17 janvier dernier, une fillette de 3 ans avait été violée et ses proches avaient pointé du doigt le nommé Wagner Luc.

« L’horreur qu’a connue l’enfant est indescriptible puisque sa partie génitale a été abîmée jusqu’à l’anus », avait dénoncé l’Office de la Protection du Citoyen (OPC).

Fransesce Beauvil

Vant Bèf Info (VBI)