Vers une solution judiciaire à la crise haïtienne: Fwon Résistans Ayiti opte pour la Cour de cassation
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Depuis l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse en juillet 2021, Haïti est plongé dans une crise complexe. Face à diverses propositions de sortie de crise, le parti politique « Fwon Résistans Ayiti » rejette l’idée d’un Conseil présidentiel et privilégie une solution judiciaire via la Cour de cassation.
Sous l’égide de la CARICOM, en juin dernier, plusieurs protagonistes, dont l’accord de Montana et le parti Engagés pour le développement (EDE), ont préconisé la création d’un collège présidentiel pour conduire le pays vers des élections lors de discussions à Kingston, en Jamaïque.
Winder Bernard, responsable de « Fwon Rezistans Ayiti », s’oppose fermement à cette proposition. Selon lui, la Cour de cassation, avec le soutien de plus de quatre cents partis et organisations politiques, peut mettre fin à la crise. Ces signataires désigneront un juge pour diriger le pays, soulignant l’absence d’Ariel Henry. Ce document sera remis au bureau d’un juge de paix, constatant ainsi le vide de pouvoir.
Dans son intervention, Winder Bernard critique sévèrement la situation sécuritaire en Haïti, accusant les États-Unis et le BINUH d’être responsables de l’insécurité en fédérant les gangs armés. Il pointe directement Éric Stromae, chargé d’affaires des États-Unis, dans cette affaire.
La situation en Haïti reste préoccupante malgré l’insécurité croissante, la perte de vies et la mauvaise gouvernance. Le gouvernement de facto dirigé par Ariel Henry cherche à consolider son pouvoir, créant un contexte politique instable.
Erold Théodore
Vant Bèf Info.