Donnez une chance aux écoliers : crient des parents d’élèves et des éducateurs
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Plusieurs écoles fermées, des écoliers déplacés et des parents en difficulté. Une situation qui interpelle l’Association des parents engagés pour une école haïtienne. L’APEEH demande aux acteurs de laisser une chance aux écoliers afin qu’ils puissent boucler l’année scolaire.
Port-au-Prince, le 20 février 2024. En conférence de presse ce mardi, la porte-parole e l’APEEH s’est exprimée sans langue de bois. « Il faut que les écoliers aient la chance de boucler l’année scolaire », dit Lynn Niola Octavius.
Elle fait remarquer que la crise à laquelle le pays est confronté affecte beaucoup les écoles. « Nos enfants peinent à recevoir le pain de l’instruction. Ce n’est pas normal », dit-elle, soulignant que c’est l’avenir du pays qui est menacé.
Madame Octavius souligne que la solution à la crise ne devrait pas passer par la fermeture des écoles. Une démocratie sans école est une anarchie, ajoute-t-elle. Aussi, elle interpelle les différents acteurs en ces termes « Quel que soit votre camp, vous êtes tous des parents ». Alors, donnez une chance aux écoliers qui doivent boucler l’année scolaire, demande madame Octavius.
Par ailleurs, elle demande aux autorités de prendre des mesures pour la reprise des activités dans toutes les institutions scolaires.
Elle appelle les personnes vivant dans les zones où les écoles sont fermées à ne pas rester indifférentes. Vous devez faire entendre vos voix. Vous devez exiger de l’Etat qu’il prenne des mesures pour redresser la situation, souligne-t-elle.
Autres secteurs
Si les autres secteurs fonctionnent, pourquoi pas l’école, se demande la porte-parole de l’APEEH. Elle souligne que le droit à l’éducation des enfants doit être respecté même en temps de guerre.
Aussi, elle interpelle l’Etat, les différents leaders, les autorités spirituelles et religieuses. Elle interpelle tous les citoyens, leur demandant de faire front commun pour que les enfants puissent apprendre les activités scolaires.
Il faut protéger les écoliers et respecter l’intégrité des responsables d’écoles et des enseignants.
Elle souligne que nos différends ne devraient pas hypothéquer l’avenir des enfants.
Les activités scolaires, paralysées depuis plusieurs semaines, peinent à reprendre. Dans certaines localités, les établissements scolaires gardent leurs portes fermées.
Vant Bèf Info (VBI)