Crise haïtienne: la « Diaspora Engagée » interpelle le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies

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La structure dénommée « Secteur de la Diaspora Engagée » interpelle le Président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, Omar Zniber. Elle évoque, dans une lettre, les graves violations des droits humains et l’instabilité politique persistante en Haïti. Dans cette lettre ouverte à M. Zniber, les signataires appellent les Nations Unies à prendre des mesures immédiates. Ils réclament aussi la démission du premier Ministre Ariel Henry.

Floride, le 31 janvier 2024.-


Le Secteur de la Diaspora Engagée ne compte pas baisser les bras dans sa lutte visant à pousser le premier Ministre Ariel Henry à la démission.

Dans une lettre ouverte au Président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, Omar Zniber, les membres du Secteur de la Diaspora Engagée se déclarent préoccupés par la situation prévalant en Haïti. Ils demandent aux Nations Unies de prêter attention aux graves violations des droits humains dans le pays.

Ils évoquent l’insécurité et l’instabilité politique persistante qui plongent Haïti dans une situation misérable, faute de leadership.

Selon eux, le premier Ministre semble s’associer aux bandes armées au lieu de chercher des solutions à la crise.

De ce fait, le secteur demande le soutien des Nations Unies en faisant appel à une transition politique et à la démission du PM.

« L’urgence de la situation exige une intervention rapide pour éviter un éclatement de guerre civile, pour prévenir davantage de souffrances, et favoriser un climat propice à des élections libres et équitables », lit-on dans la lettre.

Plus loin, cette structure sollicite une intervention pouvant évaluer la situation en vue d’alléger la conjoncture.

Elle souligne que la gravité de la situation appelle à une action immédiate car les droits des citoyens haïtiens ne sont pas respectés.

Les membres du secteur en ont profité pour exposer les points persistants alarmants sur lesquels les défenseurs des droits humains doivent plancher.

Ils citent, entre autres, la gouvernance des gangs armés dans les bidonvilles et la multiplication des zones de non-droit, l’insécurité persistante, l’incapacité d’organiser des élections démocratiques, le taux de chômage élevé, la migration massive, la multiplication des enlèvements, des homicides, et le risque d’éclatement d’une guerre civile.

Les membres signataires de cette lettre ouverte sont: Archley Bissereth, secrétaire général du Secteur de la Diaspora Engagée, Edvard Altidor, président du mouvement Haitian Diaspora United, Astrel Jean Garry, secrétaire général de Voice of Haitian Living Abroad (VOIHLA) et Clerveau Gilot, directeur de Communication de Rassemblement des Patriotes Indépendants pour la Démocratie en Haïti (RAPIDH).

Came Stefada Poulard
Vant Bèf Info (VBI)