Claudine Gay: « Je suis l’objet de menaces de mort et de propos racistes avant ma démission à Harvard »

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L’ancienne présidente de l’université Harvard, Claudine Gay a déclaré avoir reçu des menaces de mort. Elle reçoit ces menaces par courrier électronique avant de démissionner de son poste. L’américaine d’origine haïtienne affirme avoir été traitée de propos raciste à la suite de son témoignage. Ces mots devant le Congrès portaient sur des allégations d’antisémitisme et de plagiat. Mme Gay a publié, ce mercredi 3 janvier 2024, une tribune dans les colonnes du journal New York Times.

New York, le 3 janvier 2024.- L’ancienne présidente de Harvard, Claudine Gay, a déclaré qu’elle avait reçu des menaces de mort par courriel. On l’appelait le «mot N» (N word-négro). Et ceci, d’innombrables fois, avant de démissionner après son témoignage au Congrès sur les allégations d’antisémitisme et de plagiat.

Gay a fait ces commentaires dans un article d’opinion du New York Times. Un jour après qu’elle a cédé à la pression de la communauté juive de Harvard. Ainsi que des membres du Congrès pour qu’elle démissionne à la suite de l’audience du Congrès du 5 décembre. Sans oublier des allégations concernant son travail académique.

“On a contesté mon caractère et mon intelligence. Mon engagement à lutter contre l’antisémitisme a été remis en question. On a inondé ma boîte de réception d’invectives, y compris de menaces de mort. J’ai été appelé le mot N (nègre) plus de fois que je ne me soucie de compter”. Selon la déclaration de Mme Gay dans l’article de 870 mots intitulé « Ce qui vient de se passer à Harvard est plus grand que moi ».

Liz Magill

L’ancienne présidente de l’Université de Pennsylvanie, Liz Magill. La présidente du Massachusetts Institute of Technology, Sally Kornbluth. Elles ont toutes témoigné devant un Comité de la Chambre des représentants le 5 décembre. Leur témoignage portait sur une prétendue montée de l’antisémitisme sur les campus universitaires. On a fait ce constat après qu’Israël a attaqué Gaza en réponse à la frappe du Hamas le 7 octobre sur Israël.

Notons que le conseil d’administration de Harvard a défendu l’américaine d’origine Haitienne. L’un de ses détracteurs. Le milliardaire gestionnaire de fonds spéculatifs Bill Ackman, a déclaré qu’il avait entendu dire que le pool de recherche était limité par les efforts de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI). Gay a émergé en tant que présidente. Ackman a déclaré que sa déclaration n’était pas raciste.

Claudine Gay

Claudine Gay a fait savoir que la campagne contre elle faisait partie d’une « guerre ». Une guerre visant à saper la confiance dans les piliers de la société américaine. Aussi, les idéaux de l’université Harvard qui sont : l’excellence, l’ouverture, l’indépendance et la vérité”.

Luckson SAINT-VIL
Vant Bèf Info (VBI)
avec Reuters et New York Times