Absence de concept et défaut de mémoire chez la PNH
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Le 1er novembre 2023, à Mariani, quartier de de la commune de Gressier, au sud de la capitale, ce sont des tirs nourris qui réveillent les habitants. Comme à Martissant il y a deux ans. Les civils armés maintiennent leurs tactiques, voire s’améliorent. Les agents de la Police Nationale d,Haïti s’accrochent à leurs pratiques et s’enfoncent dans la bêtise.
Il y a un déficit de pensée manifeste chez la PNH. Qui ne parvient toujours pas à comprendre que l’opinion elle-même n’est pas rangée derrière elle. Et qui, malheureusement, travaille à consolider le fait.
La Police a détruit de nombreuses maisons à Martissant. Comme quoi elle délogeait les civils armés qu’elle est censée combattre. Mais nous connaissons le résultat. Elle reprend, plus de deux ans plus tard, à Mariani, les vieilles formules qui perdent. Et elle voudrait gagner. Alors que ces civils armés imposent un poste de péage, sans prendre de précaution, les policiers viennent détruire les maisons des riverains. Comme si policiers et civils armés travaillaient de manière à chasser la population de ses lieux d’habitation.
Pour rappel, quels que soient nos préjugés, vivent à Mariani des gens aux statuts variés. Médecins, ingénieurs, avocats, agronomes et, bien entendu, enseignants. Des gens que l’État déloge non par inaction seulement, mais avec détermination.
Mais les bandits leur proposent une cohabitation pacifique. Alors que la PNH, l’extinction. C’est cette bataille que l’institution policière doit remporter. C’est ce souci qui doit l’habiter. Qu’elle cesse de se mettre à dos des gens pacifiques qui ne rêvent que de paix et de calme. Les civils armés ne doivent pas disposer de personnes que les forces de l’ordre abandonnent à leur sort.
Au final, les civils armés ne sont jamais inquiétés. Seuls les propriétaires sont exposés aux rigueurs de ces policiers plus prudents que vaillants. La PNH est un corps armé certes, mais cela ne signifie pas qu’elle doit être un cerveau désarmé. Sans effort de réflexion dans ses actions. Avec un refus de se souvenir. Sans mémoire de ses actions récentes.
Pour l’avenir, les policiers ne peuvent rien. Ils sont bons politiciens. Les civils armés sont une menace. A chacun de s’inventer demain.
JT/Vant Bèf Info