Assassinat de trois travailleuses de sexe, le protecteur du citoyen exige une enquête

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Le protecteur cu cotoyen, Me Renan Hédouville, dénonce l’assassinat, le 17 septembre dernier, de trois travailleuses de sexe. Soulignant que des agents de l’UDMO sont indexés, il réclame une enquête de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti.

Port-au-Prince, le 23 septembre 2022. Le protecteur du citoyen, Me Renan Hédouville, souligne que ce sont les groupes minoritaires qui sont, de plus en plus, exposés à l’intolérance, surtout en période de crise.

Parmi ces groupes, l’OPC cite les travailleuses de sexe, les membres de la communauté LGBTI et les personnes handicapées.

L’assassinat, à Delmas 45, de trois travailleuses de sexe, le 17 septembre dernier, en est un exemple, lit-on dans une note de l’Office de la Protection du Citoyen.

Des agents appartenant à l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO/Ouest), sont accusés, selon des riverains, d’avoir commis ces meurtres, indique l’OPC.

Aussi, l’institution nationale et indépendante de droits humains, réclame l’ouverture d’une enquête au niveau de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH).

L’OPC dénonce également les gifles et les bastonades infligés, le 27 mai dernier à Thomassin 25, contre deux membres de la communauté LGBT.

Leur maison a été vandalisée et des menaces de mort ont été proférées contre ces deux femmes qui, poursuit l’OPC, n’ont reçu aucune protection des forces de l’ordre malgré leur appels de détresse.

Ce sont des événements malheureux et regrettables qui constituent des violations graves des droits humains des membres des groupes minoritaires, souligne l’OPC.

Le protecteur du citoyen, Me Renan Hédouville rappelle que l’Etat a la responsabilité de garantir aux groupes minoritaires, la jouissance et l’exercice de leurs droits.

Vant Bèf Info (VBI)