Haïti-Sécurité: Deux membres du gang 400 Mawozo arrêtés à Jacmel
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Arrestation ce mardi de deux individus dans la localité de Monchil, dans la commune de Jacmel. Selon une note de la Police nationale d’Haïti, ces derniers sont des membres du gang 400 Mawozo opérant à Croix-des-Bouquets.
Jacmel, le 16 août 2022.- Le Service départemental de la Police judiciaire (SDPJ) et des agents de l’Unité départementale et de maintien d’ordre (UDMO) ont procédé le mardi 16 août 2022, à l’arrestation de deux individus dans la localité de Monchil, commune de Jacmel.
Selon une note publiée par la PNH, les nommés Mathieu Thomas, âgé de 22 ans et Albert Laury, sont tous deux des membres du gang 400 Mawozo, opérant dans la commune de Croix-des-Bouquets.
La police informe que lors de leur première audition par les enquêteurs du SDPJ du Sud-Est, ces deux individus ont confirmé qu’ils sont effectivement membres de la bande armée dirigée par « Lanmò San Jou » ainsi connu.
« En effet, Albert a expliqué qu’il fait partie du groupe de gangs commandé par Ygrecque à cité Doudoune, tandis que Mathieu Thomas a avoué qu’il est de la bande à Ricardo ainsi connu, basée à « Nan Remy ». “Tous les chefs de gangs de cité Doudoune et Nan Remy sont placés sous l’autorité de Lanmo San Jou », ont-ils précisé aux enquêteurs, rapporte la PNH.
La police informe également que la nommée Émile Rosenica, une adolescente de 17 ans et concubine de Albert Laury, a été aussi interpellée.
La PNH, dans sa note, sollicite, une fois de plus, la collaboration de la population et demande aux citoyens d’être vigilants par rapport au déplacement des présumés criminels qui cherchent à fuire la capitale haïtienne pour se réfugier dans d’autres régions du pays.
Vant Bèf Info (VBI)
» Wôch nan dlo pa konn doulè wôch nan solèy »
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a reçu hier 12 véhicules blindés civils de service à l’aéroport Toussaint Louverture. Selon la porte-parole du BINUH B. Nibogora, il s’agit d’un réapprovisionnement logistique pour les personnels des entités de l’ONU impliquées dans les activités régulières en Haïti.
Alors comment peuvent-ils ressentir la peur et la douleur de l’haitien ordinaire qui vit dans la crainte de recevoir une balle perdue ou de se faire kidnapper ?????????