Haïti/Insécurité : Le gouvernement haïtien refuse une intervention militaire étrangère
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Par rapport au pourrissement de la situation sécuritaire en Haïti et les faiblesses des forces armées, le débat se focalise autour d’une intervention militaire étrangère afin de maîtriser les gangs armés. Toutefois, une telle option est rejetée par le gouvernement haïtien.
Port-au-Prince, le 16 Juin 2022.- Le gouvernement haïtien ferme ses portes à une intervention militaire étrangère en Haïti pour résoudre le problème de l’insécurité. À travers son Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes, le gouvernement haïtien a exprimé, à Manhattan, sa volonté de maîtriser les gangs avec ses propres gants.
En effet, ce jeudi 16 juin 2022, lors d’une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, le chancelier haïtien Jean Victor Généus a sollicité des Nations Unies « une assistance technique et institutionnelle pour renforcer les capacités opérationnelles de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ».
Le Ministre Généus croit que dans l’état actuel du pourrissement de la situation sécuritaire en Haïti une simple « assistance technique et institutionnelle » à la PNH pourrait aider à résoudre le problème de l’insécurité et maîtriser les gangs armés qui dictent leur loi, qui décident sans crainte et en toute impunité qui doit vivre ou mourir, qui doit être enlevé ou rester en liberté.
Le chancelier haïtien au nom de son gouvernement est convaincu qu’une assistance dite « technique et institutionnelle » pourrait aider la Police Nationale d’Haïti dans ses opérations contre les bandes armées.
Alors que des dénonciations sont portées contre des personnalités politiques, des hommes et femmes d’affaires qui auraient participé à alimenter ce climat d’insécurité en fournissant des armes et munitions aux gangs armés et en commanditant des actes de criminalité.
Et, voilà que cette demande du gouvernement haïtien intervient dans un contexte où des individus armés ont pris d’assaut, depuis le 10 Juin 2022, le palais de justice de Port-au-Prince et ont attaqué, ce jeudi, le port commercial de la capitale haïtienne.
De toute façon, la position du Ministre haïtien des Affaires Étrangères et des cultes soulève déjà des débats autour de la volonté réelle du gouvernement à conjurer cette crise d’insécurité.
Jean Allens Macajoux
Ruben Dumont
Vant Bèf Info ( VBI)
Il faudrait être naif pour croire qu’Ariel accepterait que l’étranger vienne combattre les gangs ( ce qui leur prendrait moins d’un mois) …..Les gangs font partie de la gouvernance de ce pays, les gouvernements se succèdent et cherchent à prendre le controle des gangs chacun à leur tour….. Amaral Duclona c’était le barbecue de Préval , Aristide avait son chef de gang et ainsi Haiti continue de s’enfoncer dans les méandres de la civilisation……
Gangs in Haiti is the gross national product, its a way of life. That’s how daily Haitians make their money everyday. Stopping the gangs would mean closing the store..