Haïti-Gouvernance: Quand l’Unité de lutte contre la corruption veut se rapprocher des journalistes
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A l’initiative de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), près d’une cinquantaine de journalistes ont pris part ce mardi, à une journée de formation autour du thème: « Infractions de corruption et libre accès à l’information ». Par cette journée de formation, la Direction de l’ULCC veut présenter l’institution aux travailleurs de la presse d’une part, et créer une certaine proximité avec cette catégorie de professionnels faisant partie du système national d’intégrité d’autre part, selon le Directeur général de l’institution, Me Hans Jacques Ludwig Joseph.
Port-au-Prince, le 18 mai 2022.- Tenue le mardi 17 mai 2022, dans les locaux de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), à Pacot, d’une journée de formation à l’intention des journalistes. « Infractions de corruption et libre accès à l’information », tel a été le thème retenu pour cette journée de formation.
Cette séance de formation, à laquelle ont pris part près d’une cinquantaine de journalistes était l’occasion pour les responsables de faire une présentation de l’ULCC, sa mission, les infractions de corruption, la présentation de l’avant-projet de loi sur le libre accès à l’information, entre autres.
Dans ses propos de circonstances, le Directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), Me Hans Jacques Ludwig Joseph, cette séance de formation est la toute première de toute une série de formations planifiées par l’institution à l’intention des travailleurs de la presse tant à Port-au-Prince que dans les villes de province.
Selon le titulaire de l’ULCC, « la presse fait partie du système national d’intégrité (SNI) ». Elle doit aider à travers son rôle de vigie, dans la lutte contre la corruption, car, dit-il, les journalistes constituent de véritables partenaires dans le cadre de cette lutte menée par l’ULCC.
Selon Me Joseph, l’apport de la presse revêt d’une importance capitale dans le cadre du volet « préventif » de la mission de l’ULCC conformément à la loi du 12 février 2008 portant création de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC).
Le numéro 1 de l’ULCC a souligné que notre ennemi commun d’aujourd’hui est la corruption. Elle prive la population notamment les plus démunis du strict minimum. La transparence et la bonne gouvernance sont deux éléments clés dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Les panels étaient constitués des différents cadres de l’ULCC comme le professeur Gassendy Calice, chef du service de statistique et de programmation de l’ULCC; Me Kattiana Honoré, avocate attachée au service juridique de l’ULCC; Me Daniel Jean, porte-parole de l’ULCC; Me Marc-Alain Duroseau, chef du service juridique de l’ULCC; Me Atzer Alcindor, avocat attaché au service juridique de l’ULCC; Me Josué Sigué, avocat attaché au service juridique de l’ULCC, entre autres personnalités.
Très satisfaits de la qualité des différentes interventions, les journalistes ont toutefois exprimé leur préoccupations quant à la rétention des informations au niveau des institutions publiques et privées, créant du coup des entraves à leur travail. Diverses recommandations ont été formulées aux responsables autour de certains articles de l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information élaboré par l’ULCC.
Les responsables ont promis que d’autres assises seront organisées autour de ce document afin de proposer à la Nation une oeuvre plus ou moins équilibrée.
François Jean
Vant Bèf Info (VBI)