Haïti-Accords politiques: « LHADAN signera l’accord qui tient compte des revendications de la diaspora », précisent les responsables
Getting your Trinity Audio player ready...
|
La Ligue du Réseau d’Alliance de la Diaspora Haitiano-américaine ( LHADAN) émet des réserves sur les différents accords politiques pour une sortie de crise. Dans une note de presse, la Ligue précise qu’elle ne signera aucun accord si les revendications des haïtiens de la diaspora ne sont pas prises en compte.
Port-au-Prince, le 16 septembre 2021.- Selon Ernst Vilsaint, Astrel Jean et Sabine Philippe, des responsables de LHADAN, la structure se réserve le droit de ne signer aucun des accords à condition que les revendications des haïtiens vivant à l’étranger (la diaspora) soient prises en considération et fassent partie intégrante de quel que soit l’accord retenu.
Ils soulignent que lesdites revendications sinon les exigences de la diaspora ont été officiellement soumises aux signataires de l’Accord de Montana, le 11 septembre et non-officiellement aux signataires des partis politiques et du Premier Ministre, le 13 septembre ajoutant que la position de la Ligue demeure inchangée depuis le 18 mai 2021, lors de la grande manifestation à Washington, DC.
Face aux réserves exprimées sur les différents accords politiques, la Ligue fait les propositions suivantes :Un pouvoir exécutif de 18-24 mois, composé de neuf personnalités, incluant des
membres de la diaspora; Une unité de contrôle incluant des membres de la diaspora et ayant pour responsabilité l’audit des institutions légales du pays et des biens de l’État; une commission indépendante de surveillance incluant des membres de la diaspora et dont la fonction serait d’assurer l’exécution à la lettre de la feuille de route pendant la transition; la participation bénévole de tous ceux faisant partie des différents organes de la transition ; moyennant des frais d’hébergement, de sécurité, de déplacement, payés par l’État haïtien.
En plus de ceux-la, la ligue réclame un gouvernement réduit, avec un total de 10 ministères, une nouvelle coopération diplomatique à l’intérieur tant qu’à l’extérieur du pays, l’élimination de l’obligation de résider au moins cinq (5) ans ou un (1) an au pays imposée aux membres de la diaspora pour pouvoir participer aux affaires internes de
leur pays et l’application de la double nationalité, des droits de vote, de l’exercice des droits civiques et politiques de la diaspora, incluant son accès à tout poste électif.
La ligue insiste sur la mise en place d’un conseil électoral permanent indépendant, les procès de CIRH, Dermalog, Petro Caribe, l’Organisation de la Conférence Nationale Souveraine, un plan directeur pour 25 ans et la problématique du $1,50 entre autres.
Vant Bèf Info (VBI)