Haïti/Environnement:L’association Culture en Trois Dimensions clôture son projet en art de récupération

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L’association Culture en Trois Dimensions (C3D) a clôturé, le dimanche 25 avril en cours à Port-au-Prince, son projet d’Accompagnement managérial des femmes et des filles en art et artisanat de récupération des déchets solides financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Les participantes pourront faire la promotion et la vente de leurs oeuvres réalisées dans le cadre de ce projet en bénéficiant l’accompagnement de ladite association, ont informé les organisateurs.

Lundi 26 avril 2021.-
Une trentaine de femmes et de filles ont bénéficié le projet d’Accompagnement managérial des femmes et des filles en art et artisanat de récupération des déchets solides organisé par l’association Culture en Trois Dimensions (C3D) financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie ( OIF) et le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
Une cérémonie de clôture a été organisée hier dimanche afin de procéder à la remise des oeuvres aux participantes.

Les participantes sont des femmes artistes et/ou artisanes, écolières, étudiantes à l’université et professionnelles dont certaines sont à mobilité réduite. Elles ont reçu des formations sur les technologies de l’Information et de la Communication pouvant les aider à acquérir l’autonomisation financière et la gestion des réseaux sociaux pour une meilleure promotion de leurs œuvres.

Intervenant comme conférencière à l’occasion, la journaliste écologiste Lovelie Stanley Numa a salué l’initiative et a conseillé aux participantes de participer consciemment à la bonne gestion des déchets, qui est selon elle, un facteur favorable à l’économie verte. Toutes les couches de la société doivent être sensibilisées sur les conséquences néfastes de la mauvaise gestion des déchets. « Transformer des déchets en produits artistiques et artisanaux est une grande responsabilité citoyenne à laquelle vous contribuez », a-t-elle déclaré.

La réalisation de ce projet répond à un grand défi social. Les femmes ne sont pas majoritairement représentées en art de récupération, ce projet est une ouverture pour beaucoup plus d’implications de la gente féminine, a déclaré le directeur du projet Max Robenson Vilaire Dortilus.

La chargée de Communication dudit projet, Came Stefada Poulard a, pour sa part, félicité les participantes pour leur courage en finalisant ce projet vu la situation d’insécurité qui prévaut dans le pays. Elle souligne que la situation du pays a retardé ce projet. Certaines des participantes sont à mobilité réduite et habitent très loin de la capitale, ce qui n’a pas rendu facile la finalisation de ce projet. La C3D promet de les accompagner dans la promotion et la vente de leurs oeuvres, a-t-elle mentionné.

Vant Bèf Info (VBI)