Économie : Les ouvriers réclament un salaire minimum de mille gourdes

Port-au-Prince, le 1e mai 2018.- Plusieurs centaines de travailleurs ont gagné les rues de la Capitale haïtienne, ce mardi 1e mai, à l’initiative de plusieurs organisations syndicale, en vue de réclamer un salaire minimum de mille gourdes au profit des ouvriers évoluant dans le secteur du textile.

Un ouvrier exprimant ses revendications, à la marche du 1e mai 2018 (photo internet)

La marche pacifique des ouvriers a eu deux branches : l’une a démarré devant la Société nationale des parcs industriels (SONAPI) et l’autre, devant le collège Canado haïtien pour aboutir au Champs-de-mars.

Furieux, les manifestants ont lancé des propos hostiles à l’encontre des autorités gouvernementales. Ces ouvriers qui évoluent, pour la plupart, dans le textile ont déploré leur faible revenu avant de reprocher le gouvernement en place de « faire le jeu des patrons ».

« Les prix des produits de première nessesité ne cessent d’augmenter, pourtant le salaire minimum ne suit pas cette évolution. L’un des portes-parole des ouvriers, Télémaque Pierre a exhorté les autorités à fixer le salaire minimum à 1.000 gourdes.

Aussi, Télémaque Pierre en a-t-il profité pour réclamer le changement des représentants du secteur syndical au Conseil Supérieur des Salaires (CSS), et demande à ce dernier de tenir compte de leur revendication dans le prochain rapport sur les salaires des ouvriers.

Pour sa part, le coordonateur de la Centrale nationale des ouvriers haïtiens (CNOH), Dominique Saint-Eloi appelle les autorités concernées à appliquer les mesures d’accompagnement social annoncées en faveur des ouvriers.

La Plateforme des syndicats des ouvriers du secteur textile, « Batay Ouvriye », la Confédération des travailleurs haïtiens sont parmi les organisations syndicales qui ont lancé cette marche. Ces organisations ont annoncé la poursuite de la mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte.

Vant bèf info (VBI)