Près de 50 000 personnes vivent encore dans les camps, selon le RNDDH

Société
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Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dit avoir recensé près de 50 000 personnes vivant encore dans des camps d’hébergement. Ces personnes sont réparties dans 21 camps dont la majeur partie se trouve dans le département de l’ouest.

Port-au-Prince, le 12 janvier 2021.- Selon un rapport publié par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) à la veille de la commémoration des onze ans du séisme du 12 janvier 2010, près de 50 000 personnes vivent encore dans des camps d’hébergement.

Le RNDDH dit avoir recensé 26 camps d’hébergement et sites de relocalisation dans les différentes zones touchées par ledit séisme. 24 se trouvent dans le département de l’Ouest notamment dans les communes de Carrefour, Delmas, Pétion-Ville, Port-au-Prince et Léogâne. Les deux autres sont situés dans le département du Sud-Est notamment à Jacmel.
Le Réseau national de défense des droits humains informe à travers ce rapport avoir effectué une visite dans 21 camps d’hébergement. Selon les constats, il n’y a aucune organisation au niveau de ces espaces. La gestion est assurée par les responsables de famille qui essayent de jongler avec les situations pour prendre soin de leurs proches.

Près de 72% des sites visités par le RNDDH, les abris sont en très mauvais état. Du nombre , 24% sont sont plus ou moins améliorés et seulement 4% sont en bon état. Absence de latrines, il n’y a presque pas de présence policière à proximité des camps, les personnes vivant dans ces communautés font face à des actes de violence, seulement 19% des sites sont alimentés en eau potable par la Direction Nationale d’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA), absence des structures de santé dans les sites, précise le rapport.

En guise de recommandations, le Réseau national de défense des droits humains invite les personnes vivant dans les camps d’hébergement à s’organiser pour exiger auprès des autorités le respect de leurs droits.

Vant Bef Info