Echanges houleux entre des gens de tout acabit autour d’une nouvelle constitution

Getting your Trinity Audio player ready...

A l’initiative de la bibliothèque nationale d’Haïti, la direction nationale du livre et Les Indépendants, deux journées de réflexion ont été organisées du 21 au 22 octobre, à Pétion-Ville, autour d’une nouvelle constitution. Au cours de ces assises , les invités de divers secteurs de la vie national en ont profité pour donner leur point de vue sur la faisabilité de ce projet.

Port-au-Prince, le 22 octobre 2020.- « De la nécessité d’une nouvelle constitution pour l’organisation des élections honnêtes et inclusives », tel est le thème retenu par les organisateurs pendant deux jours de débats tenus du 21 au 22 octobre 2020 à Pétion-Ville.

Cette initiative de la direction nationale du livre (DNL), de la bibliothèque nationale d’Haïti (BNH) et les Indépendants s’articule autour du débat lancé depuis un certains temps sur la possibilité de doter le pays d’une nouvelle constitution.

Des élus locaux venus de diverses sections communales du pays ainsi que des représentants d’autres secteurs ont pris part à cette activité.

A l’unanimité, tous les intervenants s’étaient mis d’accord sur le fait qu’il y a nécessité de doter le pays d’une nouvelle constitution. Mais ils expriment leurs préoccupations par rapport à la façon dont les autorités veulent procéder pour y arriver.

C’est le cas du responsable de la structure « Les Indépendants », Jacques woubins Bordenave qui dit croire que le processus pour arriver à doter le pays d’une nouvelle constitution doit être inclusif. Il fustige le comportement des dirigeants haïtiens, qui dit-il , dans leurs actions, ont torpillé la constitution.

De son côté, le Sociologue André Daniel Supplice a souligné qu’à l’heure actuelle, il nous faut une constitution adaptée à la réalité actuelle. Selon l’ex ministre des haïtiens vivant à l’étranger, il faut bien procéder pour y arriver, soulignant que la constitution de 1987 ne peut plus tenir.

L’ancien conseiller électoral, Ricardo Augustin a pour sa part mis l’accent sur la fréquence des élections dans le pays, arguant qu’il y a trop d’élections en Haïti. Il a souligné que cette constitution donne trop de pouvoir au parlement, tout en souhaitant que la décentralisation soit effective à travers la nouvelle constitution.

Vant Bef Info VBI