Les locaux de la Fondation Zanmi Timoun attaqués, Guylande Mésadieu exclue de son parti politique

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Plusieurs impacts de balles sont visibles sur la façade extérieure  du bâtiment logeant la Fondation Zanmi Ti Moun, dont la responsable Guylande Mésadieu est nommée conseillère électorale. Entretemps, le parti Rasin Kan Pèp La, dont elle faisait partie l’a mise à la porte.

Port-au-Prince, le 21 septembre 2020. La décision du président Jovenel Moïse de nommer les neuf membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP), continue de provoquer des vagues.

Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 septembre, le local de la fondation Zanmi Ti Moun, dont la responsable Guylande Mésadieu a été nommée conseillère électorale, a été la cible d’une attaque armée dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 septembre.

Plusieurs impacts de balles sont visibles sur la façade extérieure du bâtiment qui se trouve à la rue Baussan, à Turgeau.

Le responsable de communication de la fondation, Richard Fortuné, confirme que cela fait plusieurs jours que la coordonnatrice Guylande Mesadieu et des employés de l’organisation de droits humains recevaient des menaces.

Dénonçant l’intolérance de certains acteurs, M. Fortuné souligne que madame Mesadieu, qui a choisi d’intégrer le CEP, est libre de faire ce qu’elle veut.

Jemps Déralus, le responsable des affaires juridiques d’une autre organisation de droits humains qui se trouve dans le même bâtiment, le Collectif Défenseurs Plus, appelle la police et la justice à élucider cette affaire, soulignant que pas moins d’une dizaine d’impacts de balles ont été remarqués sur la façade de la maison.

Entretemps, Guylande Mésadieu et son mari Anthonal Mortimé qui dirige le Collectif Défenseurs Plus, ont été exclus du parti « Rasin kan Pèp La ».

Son porte-parole Camille Chalmers l’a confirmé, soulignant que la mise en place de ce conseil électoral provisoire ne cadre pas avec la ligne directrice du parti.

Vant Bef Info (VBI)