Haïti /Médias L’Association des journalistes haïtiens touchée par le conflit entre Emmanuel Jean-François et Salomon Sedmé

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L’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) se dit touchée par le conflit entre les chroniqueurs Emmanuel Jean-François et Salomon Sedmé  respectivement de Radiotélévision Caraïbes et de Radio Méga. Dans une note datée du 18 juin, l’AJH explique que ce scandale, qui s’apparente à une perception de corruption, ne fait que salir l’image de la presse haïtienne.

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Port-au-Prince, le 22 juin 2020.- Le conflit opposant le chroniqueur Emmanuel Jean François, co-présentateur de l’émission matin caraïbe sur Radio Caraïbes FM et Salomon Sedmé, présentateur de l’émission « Son Laria » sur  la station sœur Radio  Méga, ne laisse pas l’Association de Journalistes Haïtiens (AJH) indifférente.

Les allégations du directeur du SNGRS (Service National de Gestion des Résidus Solides)  Eudes Lajoie, relayées par M. Sedmé et selon lesquelles Emmanuel Jean François lui aurait demandé trois millions de gourdes en vue de finaliser une construction, s’apparentent à une perception de corruption.

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Cela ne fait que salir l’image de la presse haïtienne dans un contexte aussi particulier, selon la note de l’AJH, portant la signature de son secrétaire général, Jacques Desrosiers.

L’Association des Journalistes Haïtiens croit nécessaire de rappeler aux  confrères les obligations qui leurs sont faites dans les articles 2, 9, 18 et 22 du Code de déontologie des médias et des journalistes d’Haïti.

Elle encourage Emmanuel Jean-François et Salomon Sedmé  à mettre fin à cette polémique médiatique qui ne fait qu’attiser le scandale.

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L’AJH invite plus loin Emmanuel Jean-François à entreprendre des actions en justice en vue de contraindre le directeur du SNGRS, Eudes Lajoie, à couper court à ces allégations.

Soulignons que dans le cadre de ce dossier, Emmanuel Jean-François a déjà sommé Salomon Sedmé qui avait relayé l’information en diffusant la bande sonore dans laquelle M. Lajoie l’accusait d’avoir cherché à le corrompre en exigeant de l’institution qu’il dirige, le SNGRS, la somme de trois millions de gourdes afin d’acquérir des céramiques pour sa maison en construction.

Vant Bèf Info (VBI)