Haïti / Sécurité / Justice Mackenson Océan dément avoir été arrêté pour enlèvement

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Il a fait l’objet de plusieurs attaques sur les réseaux sociaux après que son nom eut été cité, par inadvertance, dans le dossier relatif à l’enlèvement du docteur Jerry Bitar, le 27 mars dernier. Au fait, Mackenson Océan a été interpelé pour « violation du couvre-feu », puis libéré bien avant l’arrestation de présumé kidnappeur du co-directeur de l’hôpital Bernard Mevs.

Mackenson Océan, à son bureau à l’ONA

Port-au-Prince, le 22 avril 2020. C’est un jeune cadre de l’office national d’assurance-vieillesse (ONA), visiblement traumatisé par le tollé provoqué par son interpellation, le jeudi 9 avril dernier à Delmas qui a accordé mardi, un entretien à un reporter de Vant Bef Info (VBI).

Mackenson Océan, membre du service de marketing et de communication de l’ONA, affirme qu’il est d’autant plus choqué par les attaques dont il a fait l’objet sur les réseaux sociaux depuis que son nom a été, à tort, associé à l’enlèvement du docteur Jerry Bitar le 27 mars dernier.

Au fait, un employé de l’institution a bel été arrêté pour son implication présumée dans cet enlèvement mais ce n’est pas moi, a-t-il clairement fait savoir. La personne qui a été arrêtée en rapport avec ce dossier est affectée au service de la sécurité et il est toujours sous les verrous, a précisé M. Océan.

Moi, poursuit-il, je travaille dans le département de communication et de marketing. On m’avait interpelé, le jeudi 9 avril, pour violation du couvre-feu et je conduisais un véhicule qui n’avait pas encore de plaque d’immatriculation, à cause de certains problèmes au niveau de la douane mais j’avais une autorisation de circuler, avance-t-il.

Je suis resté deux jours en garde à vue avant d’être libéré le samedi 11 mars, plusieurs heures avant l’arrestation, le même jour, d’un autre employé de l’institution, coordonnateur du service de sécurité, pour son implication présumée dans cet enlèvement.

On m’a ensuite permis de récupérer le véhicule qui me sert actuellement de moyen de locomotion, affirme M. Océan précisant que s’il avait été réellement impliqué dans un cas d’enlèvement, il n’aurait pas été libéré aussi vite.

J’ai fait une contravention et j’ai assumé les conséquences, fin de l’histoire, affirme Mackenson Océan qui, depuis, a regagné son poste à l’ONA. Ce jeune cadre de l’administration n’écarte pas la possibilité que des personnes, politiquement motivées, cherchent à salir, voire détruire son image pour s’être affiché avec un leader politique très connu. Cela n’arrivera pas, a-t-il fait savoir.

Vant Bef Info (VBI)