Pays en développement / Post-COVID -19 : Près de 500 millions de personnes vont plonger dans la pauvreté

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Selon une étude de l’ONG Britannique Oxfam , les conséquences économiques de la pandémie de coronavirus pourraient entraîner 500 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté si des mesures urgentes n’étaient pas prises pour sauver les pays en développement. La recherche rapporte que l’arrêt des activités économiques imposé par les gouvernements pour contrôler la propagation du virus pourrait plonger 6 à 8% de la population mondiale dans la pauvreté.

Monde , le 12 avril 2020.- Pour le rapport de l’organisation non gouvernementale Oxfam , titré «Choisissons la dignité, pas le dénuement», plus de la moitié de la population mondiale pourrait vivre dans la pauvreté après la pandémie.
L’ONG , par le biais du rapport, a présenté un plan de sauvetage économique universel qui permettrait aux pays pauvres d’accorder des subventions en espèces à toutes les personnes qui ont perdu leur source de revenu en raison du COVID-19, ainsi que de secourir les petits enfants et les entreprises les plus vulnérables.

Le plan, mis en évidence dans un document de presse, comporte une série de mesures dont l’ annulation immédiate en 2020 du paiement de la dette extérieure des pays en développement pour un billion de dollars et la mobilisation d’au moins un mille milliards de dollars en nouveaux avoirs de réserve internationaux.
Pour le directeur exécutif par intérim d’Oxfam International, José María Vera, les gouvernements doivent tirer les leçons de la crise financière mondiale de 2008, lorsque les banques et les grandes entreprises ont été secourues aux dépens du reste des citoyens, qui ont dû assumer la destruction d’emplois, le gel des salaires et d’énormes coupures dans les services de base tels que les soins de santé.

Les plans de relance économique doivent soutenir les femmes et les hommes travailleurs et les petites entreprises, et les plans de sauvetage des grandes entreprises doivent être soumis à des mesures pour contribuer à des économies plus justes et plus durables », ajoute José María Vera.

Vant Bèf Info (VBI)