Monde / Sciences : Le Coronavirus n'est pas une maladie sexuellement transmissible mais …
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Le « COVID -19, en soi, n’est pas une maladie sexuellement transmissible. Cependant, parce qu’il y a un contact très étroit entre deux personnes pendant les rapports sexuels, le risque qu’une personne contracte le virus d’une personne infectée est de près de 100%, notamment en raison des baisers impliqués ». Telle est la déclaration du Docteur Muhammad Munir, du Département des sciences biomédicales et des sciences de la vie de l’Université de Lancaster, en Angleterre, interviewé par The Guardian.
Monde , le 22 mars 2020.- Les temps extrêmes justifient des mesures extrêmes. Cependant, encore une fois: en raison de la proximité de pratiquement tous les actes sexuels en face à face, la possibilité de transmission du virus COVID-19 reste extrêmement élevée, a fait remarquer le docteur Muhammad Munir du département des sciences biomédicales et des sciences de la vie de l’université de Lancaster en Angleterre.
Même si les partenaires ne s’embrassent pas, ils se toucheront beaucoup et ils peuvent transpirer ou démanger et porter leurs mains à leur visage pour s’essuyer ou se rayer, a t-il ajouté.
Ce que le médecin considère le plus approprié est de prendre des mesures d’atténuation des risques de complications, qui peuvent inclure:
Évitez d’avoir des relations sexuelles si le partenaire présente un facteur de risque de complications de Covid-19.
Prenez une douche (peut être en couple) avant et après le contact.
Évitez de respirer devant le couple (positions qui ne sont pas face à face (c’est-à-dire une chance d’attraper un chien).
Évitez de vous embrasser et de toucher votre visage.
Certains couples survivront à cela, d’autres non. Il y a des couples qui iront vivre ensemble pour passer la quarantaine et ne pourront pas maintenir la proximité, il y en a d’autres qui s’uniront davantage et ce sera une période d’amour, de rencontre et de soins.
Le sexe avance le Spécialiste ne doit pas nécessairement être annulé, à moins, bien sûr, que le couple ne soit d’accord. Mais si la vie continue, le sexe et l’amour continueront. Ce qu’il faut faire, comme dans tout, c’est prendre des précautions et mesurer au mieux les risques auxquels nous sommes exposés selon les pratiques que nous menons.
Pour le professeur d’université, Il y a des couples qui décident de se lier ensemble, ce qui diminue probablement le risque de contagion. Il y en a d’autres qui coexistent déjà en eux-mêmes et il y en a d’autres qui décideront de ne plus se voir jusqu’à la fin de la crise. L’important est de prendre les mesures appropriées à chaque situation, a t-il préconisé.
Donc, ce qu’il concient de retenir c’est que le « COVID -19, en soi, n’est pas une maladie sexuellement transmissible. Toutefois, parce qu’il y a un contact très étroit entre deux personnes pendant les rapports sexuels, le risque qu’une personne contracte le virus d’une personne infectée est de près de 100%, notamment en raison des baisers impliqués ».
Vant Bèf Info (VBI)