Haïti / Crise L’ancien ministre Pierre-Michel Brunache appelle à une négociation politique
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L’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique, Pierre Brunache exhorte les protagonistes de la crise à emprunter la voie de la négociation pour sortir le pays de l’impasse.
Port-au-Prince, le 21 octobre 2019.- L’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique du gouvernement de Garry Conille, Me Michel Pierre Brunache, s’est exprimé ce lundi 21 octobre 2019, sur la crise politique à laquelle le pays fait face depuis plus de six (6) semaines.
Dans une interview en exclusivité accordée à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), l’ancien titulaire du MJSP exprime ses vives préoccupations faces à la série de manifestations de rues organisées depuis six semaines pour exiger la démission sans condition du Président Jovenel.
Des mouvements de protestation s’indigne t-il, qui entraînent la paralysie de toutes les activités scolaires, commeciales et le transport en commun, entre autres.
Tout ceci, soutient Pierre Michel Brunache, résulte d’une mauvaise gouvernance et de la mauvaise gestion des autorités de l’État central, en panne reconnaît-Il, d’initiatives utiles à la Nation haïtienne pour sortir le pays de ce marasme politique qui provoque le dysfonctionnement des institutions.
L’ancien garde des sceaux de la république invite toutes les forces vives de la nation à opter pour une négociation politique utile pouvant déboucher sur la solution aux problèmes du pays soit par la réduction du mandat du chef de l’État, soit par la formation d’un nouveau gouvernement.
« Les revendications populaires sont justes et légales mais le pays ne peut pas continuer ainsi », soutient-Il, déplorant que les portes des écoles soient restées fermées.
De plus, ajoute Me Brunache, les entreprises publiques et privées fonctionnent pour la plupart au ralenti. Certaines ont été vandalisées ou incendiées, déplore Michel Brunache.
L’état, dit-il, doit prendre des mesures pour regagner la confiance de la population.
Il conseille aux protagonistes, ceux du pouvoir et et de l’aile dure de l’opposition, à négocier au plus vite afin d’éviter que le pays ne plonge dans un climat de violence généralisée. Les forces de police sont dejà exténuées, fait remarquer Me Brunache.
L’ancien ministre demande aux acteurs politiques de ne pas miser sur la présence des forces étrangères pour éspérer une éventuelle solution à la crise.
Vant Bèf Info (VBI)