Haïti / Crise Politique Les Maires réclament la mise en place d’un corridor humanitaire

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La Fédération Nationale des Maires d’Haïti exprime ses plus vives préoccupations face à la détérioration de la « crise politique aigüe » qui gangrène le pays. La FENAMH demande la signature d’un accord politique entre le pouvoir et l’opposition au terme d’un dialogue politique où toutes les options seront sur la table.

Le maire de Carrefour et président de la FENAMH Judéo-espagnol Édouard Pierre

Port-au-Prince, le 27 septembre 2019. La Fédération Nationale des Maires d’Haiti (FENAMH) exprime ses inquiétudes face à l’aggravation de la « crise politique aigüe » qui affecte considerablement la situation socio-économique du pays.

Dans un communiqué publié ce vendredi 27 septembre, la Fédération affirme avoir constaté l’incapacité des pouvoirs publics, l’exécutif, le législatif et le judiciaire à remplir leurs missions constitutionnelles.

« La FENAMH condamne les actes de violences et des scènes de pillage enregistrés pendant les manifestations de l’opposition.

Des manifestations qui, selon la FENAMH, traduisent le niveau de colère de la population contre toutes les formes de violence que nos dirigeants lui ont infligées », poursuit le communiqué.

Elle estime que l’adresse du président Jovenel Moise n’a pas convaincu les acteurs politiques, ni calmer les esprits encore moins rétablir la paix et la sérénité dans les rues. « Les vrais sujets n’ayant pas été abordés », soutient le communiqué.

Pour la FENAMH, l’internationalisation de la crise haïtienne représente une menace pour la souveraineté nationale. Elle encourage le chef de l’État à trouver une solution avec toutes les forces vives de la nation.      

La FENAMH réclame la signature d’un accord politique entre le pouvoir et l’opposition au terme d’un dialogue politique où toutes les options seront sur la table.

Elle plaide en faveur de la mise en place d’un corridor humanitaire et d’une «Exception Scolaire» consistant à considérer les élèves, le corps des enseignants, et tout le personnel des écoles publiques et privées au même titre que la police, les pompiers et les ambulances. 

Vant Bef Info (VBI)

Un commentaire

  • Anonyme

    Un bon text, mais pour le moment il n’y a pas d’exception scholaire. Fòk nou regle situation politique la dabò pou nou genyen yon « Paix » durable avan manman ak papa pitit ka voye ti moun yo lekòl « En Paix ». Pa dwe gen « Bouyi vide » nan conjonture nou ye la, fòk tout moun pran san yo pou nou fè yon « Trazisyon Ordonner et plnifyer » pou nou pa retounen nan menm bagay sa nan 10, 20 tan ankò.