Incidents au Parlement haïtien : La police s’en lave les mains
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La police nationale d’Haïti (PNH) décline toute responsabilité par rapport aux incidents qui se sont survenus, le mercredi 11 septembre 2019, au Parlement haïtien. C’est du moins ce qu’a laissé comprendre le porte-parole de l’institution policière Michel-Ange Louis Jeune.
Port-au-Prince, le 12 septembre 2019 :- Environs 24 heures après que des militants politiques ont investi l’enceinte du parlement haïtien et tout saccagé sur leur passage, la police nationale d’Haïti(PNH) se dédouane de toute responsabilité.
De ce qui devrait être une séance sur la politique général du premier ministre nomme, Fritz William Michel, ces protestataires, se réclamant proches des sénateurs de l’opposition en font une galère. L’événement est inédit. La PNH s’en lave les mains.
« La police a exactement fait ce pour quoi elle a été appelée » soutient le porte-parole de l’institution policière.
Selon Michel-Ange Louis Jeune, la police était chargée en effet, d’assurer la sécurité du périmètre extérieur du palais législatif, ainsi que de faciliter l’accès à la délégation gouvernementale.
Comment ces gens ont donc pu parvenir à investir le périmètre interne du parlement ? A cette question, la réponse du porte-parole de la PNH se veut claire, tout en rappelant qu’il ne revenait pas à la PNH d’assurer la sécurité à l’intérieur du parlement.
«Notre mission n’était pas de contrôler les véhicules des parlementaires » a indiqué le commissaire à un reporteur de Vant Bèf info (VBI). Ainsi, a-t-il affirmé que des sénateurs se faisaient accompagnés de plusieurs personne à l’intérieur de leurs véhicules, mais que la police n’avait aucun contrôle ni sur le nombre, ni sur ce que ces gens pourraient avoir en leur possession, s’ils étaient armés ou pas.
De cette manière, des parlementaires ont trompé la vigilance de la police, a laissé entendre Michel-Ange Louis Jeune. Par ailleurs, le commissaire de police déplore que dans le cadre des incidents qui ont survenu au Parlement, un autobus, appartenant au corps d’intervention et de maintient d’Ordre (CIMO) a été incendié par des individus en colère.
Vant Bèf Info (VBI)