Haïti / Politique : « On n’en peut plus ! », crie le syndicaliste René Prévil Joseph
|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
« La précarité socioéconomique qui sévit actuellement en Haïti est inédite. Depuis la création de la nation haïtienne, jamais, on en a vécu autant » déclare le secrétaire général de la confédération des travailleurs haïtiens (CTH), René Prévil Joseph.
Port-au-Prince, le 13 août 2019.- La confédération des travailleurs haïtiens (CTH) dénonce la situation socioéconomique difficile que connait actuellement le pays. Par conséquent, cette structure syndicale qui s’apprête à fêter ses soixante ans d’existence se dit favorable à un départ prématuré du Président de la République, Jovenel Moïse et son équipe.
« Plus rien ne marche dans le pays », déclare le secrétaire général de la CTH au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI). Analysant la conjoncture actuelle dans sa globalité, René Prévil Joseph dresse un tableau sombre de la situation.
« On n’en peut plus » crie le numéro un de la CTH. Pour René Prévil Joseph, la précarité socioéconomique qui sévit actuellement en Haïti est inédite. «Depuis la création de la nation haïtienne, jamais, on en a vécu autant » soutient le chef syndical.
C’est donc fort de cela que la confédération des travailleurs haïtiens, veut s’arranger du coté de ceux qui exigent le départ de Jovenel Moïse du pouvoir, a donc expliqué le secrétaire général de la CTH. A en croire, René Prévil Joseph, des concertations sont en cours en vue de donner corps à cette position, qui se veut, dit-il, le témoignage de l’adhésion des organisations syndicales à la mouvance antigouvernementale, actuellement en cours dans le pays.
Et comme pour répondre aux critiques selon lesquelles, un départ prématuré de l’équipe en place, impliquerait la banalisation de la légitimité populaire, d’où Jovenel Moïse tire la légalité de son mandat, le dirigeant de la CTH affirme et nous rapportons :
« Sans aucune action concrète, visant à sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve, la légitimité ne vaut rien ».
Vant Bèf Info (VBI)